L’habitant de l’infini bénéficie d’un nouvel écrin

Les lecteurs de longue date de manga ont probablement déjà croisé L’habitant de l’infini. La série, dont la première édition paraît en France en 1995, fait partie des premiers titres édités par Casterman durant la première « vague manga ». Si cette première éditions sans jaquette, et dans le sens de lecture occidental, est aujourd’hui très loin de nos standards, elle a eu le mérite de faire connaître au public français un manga au graphisme époustouflant, qui joue avec l’imaginaire du Japon médiéval. L’habitant de l’infini a ensuite bénéficié d’une deuxième édition en 30 volumes, dans le sens de lecture japonais.

La nouvelle édition « perfect » de L’habitant de l’infini

Parue au Japon dans la revue Afternoon de 1993 à 2011, la série dessinée par Hiroaki Samura séduit par ses planches à l’encre de Chine et ses scènes de combats. L’habitant de l’infini met en scène un samouraï errant, Manji. Ce dernier est immortel, grâce à un mystérieux ver qui guérit ses blessures. Mais cette immortalité est un fardeau : pour expier ses crimes, il doit abattre 1000 criminels.

Cette nouvelle édition, dont le premier volume paraît le 13 septembre, est plus ramassée : elle comprendra 15 volumes au total, l’éditeur compilant deux tomes de l’ancienne publication. Très soignée dans sa fabrication et publiée dans un format plus ramassé (13 x 18 cm contre 15,2 x 21,1 cm pour l’ancienne version), cette édition bénéficie d’une nouvelle traduction réalisée par Yohan Leclerc et d’un nouveau lettrage. Le prix du volume double s’avère très abordable : 13,95 € pour un tome double, contre 10,95 € pour les tomes simple de l’ancienne édition. Casterman annonce la publication d’un nouveau volume tous les deux mois.

Couverture du premier volume du spin off de L’habitant de l’infini, qui accompagne la réédition de la série originale.

La réédition de L’habitant de l’infini s’accompagne du lancement du spin off de la série, inédit en France : Bakumatsu. Cette aventure se déroule en 1864, au moment des troubles provoqués par l’ouverture forcée du Japon à l’occident. S’il supervise le projet, Hiroaki Samura a cédé sa plume Renji Takigawa (scénario) et Ryu Suenobu (dessin).