Le 29 septembre 2019
Un light novel dans l’orthodoxie du genre : dialogues privilégiés et style plutôt léger. Malgré des personnages attachants, le récit se perd également dans de longs passages didactiques.


- Auteur : Rin Fujiki
- Editeur : Editions De Saxus
- Genre : Roman
- Nationalité : Japonais
- Traducteur : Fabien Nabhan
- Date de sortie : 29 novembre 2018

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Résumé : Le roman best-seller sur les enquêteurs du Vatican ! Il existe au sein du Vatican une institution spécialisée dans l’authentification des miracles : le Siège des saints. Nous allons suivre les enquêtes de deux de ses membres : Le père Hiraga, un scientifique pragmatique, et le père Nicholas, expert en vieux manuscrits et crypto analyse. Ils sont envoyés en Amérique à l’église Saint Rosario pour un cas d’Immaculée Conception. Mais aussitôt arrivés, ils sont confrontés à l’horrible meurtre d’un prêtre selon un rituel satanique. Plus troublant encore, la Vierge Marie en larmes apparaît devant les prêtres. Décidés à éclaircir ces mystères, les deux prêtres mènent leur enquête, mais ils ne sont pas au bout de leurs surprises, et une terrible menace pèse sur eux.
Editions De Saxus, 2018
Notre avis : Rin Fujiki, auteur des Vatican Miracle Examiner et essentiellement connu pour ses mangas, nous raconte à travers ses récits, l’histoire des pères Nicholas et Hiraga. L’école noire est la première enquête écrite par l’auteur à propos du « Siège des saints », institution à laquelle appartiennent les deux religieux et qui vise à authentifier les miracles. Cette aventure nous mène jusqu’en Amérique, et nous entraîne au milieu d’événements surnaturels et de rituels sataniques, au sein d’une école catholique où les meurtres s’enchaînent.
Ecrit dans un style lourd, parfois incorrect, qui laisse globalement peu de place à l’imagination, le récit s’embarrasse de longues pages de prières, de passages très didactiques sur le Vatican et de dialogues peu utiles, même si l’entrecroisement de la science et de la religion, ainsi que l’opiniâtreté du père Hiraga, conjuguée à son caractère fantasque, retiennent l’attention. En fait, l’auteur réussit à sauver l’intérêt de son livre, en intégrant des conversations épistolaires, multipliant les points de vue, créant ainsi une impression de complicité avec les personnages principaux. Si par bien des aspects, le récit évoque Le nom de la rose, il n’en a évidemment pas la consistance stylistique, ni la densité narrative.
L’école noire - Rin Fujiki
Editions De Saxus
473 pages