Le 22 juillet 2024
- Famille : Manga
- Festival : Japan Expo 2024
Cette année encore, la Japan Expo nous offre plusieurs expositions, dont deux beaux hommages à Godzilla et à Buichi Terasawa, l’auteur, entre autres, du manga Cobra.
Résumé : Voici l’occasion de découvrir une partie des expositions de la Japan Expo 2024. Au programme, dans le désordre, Godzilla, Cobra, DemonSlayer, Tokyo Revenger’s, Osaka et de la K-Pop !
Pour cette Japan 2024, il y avait, comme d’habitude, plusieurs expositions, certaines petites, d’autres plus conséquentes, certaines sobres, d’autres bien scénographiées. Alors ne perdons pas de temps et allons jeter ensemble un œil sur une partie du cru des expositions JE2024 !
Deux monstres sacrés étaient à l’honneur cette année : Godzilla et Buichi Terasawa. Chacun a bénéficié une belle exposition.
Godzilla fêtait ses 70 ans. Toujours vaillant pour un gros monstre radioactif – comme quoi, certains organismes non-humains supportent bien les radiations -, il écume encore nos salles de cinéma. L’exposition revenait sur cette carrière au long cours à faire pâlir d’envie James Bond. Chaque film était présenté avec ses affiches originales, ses titres dans différentes langues, ses résumés et bien sûr des photos extraites du long-métrage.
L’occasion de redécouvrir Godzilla mais aussi les autres Kaijus qui peuplent son univers, dont un Godzilla mécanique dont nous ignorions l’existence. D’ailleurs, pour vous faciliter la tâche, chacun d’entre eux était présenté au début de l’exposition. Beaucoup de choses à lire et à regarder. Saviez-vous que Godzilla en Japonais se dit Gojira, un mot qui mélange Gorille et Baleine (Kujira en Japonais) ? Oui, nous reconnaissons, en voyant Godzilla, on ne pense ni à un gorille ni à une baleine. Mais allez savoir ce qui est passé par la tête des créateurs du monstre en 1954…
À côté de toutes ces infos et anecdotes, il y avait les vitrines de goodies autour du monstre irradié et irradiant, que l’on pouvait regarder mais pas toucher.
Plus loin, un bel endroit était monté pour se faire photographier en compagnie de Godzilla lui-même !
Et, pour conclure votre immersion, un petit écran où vous pouviez regarder des extraits des films.
Bref, vous pouviez vous amuser en apprenant plein d’infos sur cette licence de monstre, décliné aujourd’hui autant au Japon (où sortent de nouveaux films) qu’aux USA avec le Monsterverse qui réunit Godzilla et King Kong.
Et cerise sur le gâteau, l’exposition comportait des reproductions d’illustrations de Yuji Kaida, un artiste spécialisé dans les Kaijus.
Vous avez survécu au choc Godzillesque ? En route pour rencontrer l’autre monstre , au sens symbolique cette fois-ci.
Il s’agit de Buichi Terasawa. Si ce nom ne vous est pas familier, peut-être que celui de la série animée Cobra vous parlera plus.
Sinon, et bien justement, il y avait cette expo pour combler cette lacune et aussi une conférence qui revenait sur le parcours de Terasawa dont nous parlerons dans un autre article.
L’exposition nous permettait de suivre, de salle en salle, les différentes créations de Buichi Terasawa : outre Cobra, The Black Knight Bat, GunDragon Sigma ou encore Kateru sont à l’honneur.
Des planches et des reproductions de dessins favorisaient l’immersion dans les différents univers.
Bien sûr, pour que vous ne soyez pas perdus, des cartons explicatifs vous aidaient à vous y retrouver. Il y avait bien sûr la partie goodies, forcément, pour découvrir les multiples déclinaisons de l’oeuvre de Terasawa.
Et aussi la présence de la BD Cobra, publiée chez ISAN Manga, dans une version complètement colorisée par Terasawa lui-même, plusieurs années avant qu’il ne nous quitte en 2023.
Cet hommage qui commence avec la photo en grand de l’artiste est un belle manière de marquer le souvenir d’un auteur discret dont le travail gagne à être connu.
L’autre grosse exposition était celle consacré à la série Tokyo Revengers de Ken Wakui. La série s’est terminée cette année avec son trente-et-unième volume publié dans Shonen Magazine au Japon et par Glénat en France.
De belles reproductions des personnages en grand qui vous regardaient de haut, et, si vous ne connaissez pas cette série, plusieurs cartons explicatifs qui vous détaillaient les différents tomes de la série et l’évolution de l’histoire.
Bon, autant vous dire que si vous ne vouliez pas être spolié, la lecture des cartons devenait vite facultative.
Mais la découverte de ce shonen au travers des nombreuses planches reproduites et affichées était très intéressante. Pour les fans, l’espace goodies était incontournable, vous pouviez même obtenir des éventails au titre de la série.
Un manga qui sent l’action ! Et pour l’histoire, le héros de cette série est un jeune homme, Takemichi Hanagaki, qui apprend la mort de son ancienne petite amie du collège, Hinata. Il est mystérieusement propulsé des années en arrière et se retrouve en quatrième, à l’époque où il fréquentait la jeune fille. Il décide, bien sûr, de sauver Hinata du sort tragique qui l’attend.
Mais laissons Takemichi tenter d’empêcher la mort d’Hinata et changeons d’exposition. L’autre manga présenté n’était rien moins que DemonSlayer de Koyoharu Gotoge. Ce manga de vingt-trois tomes a été publié au Japon dans Shonen Jump et c’est Panini Manga qui a récupéré la licence pour la France. L’exposition était plus compacte que celle de Tokyo Revengers, mais quelle mise en scène ! Et surtout, quelle foule ! Impossible de circuler dans cette petite surface quasiment dès le premier jour de la Japan Expo.
Une maison japonaise en guise de hall d’expo, avec des espaces décorés et au milieu, sous verre, des objets à regarder. Mais le plus sympathique était les animations en ombres chinoises projetées sur les cloisons à la japonaise, comme deux forgerons travaillant sur une arme.
Si jamais vous êtes passé à côté de cette série, voici un petit résumé : nous sommes dans les années 1910 au Japon, et le jeune Tanjiro Kamodo découvre sa famille massacrée par un démon. Seul sa petite sœur, Nezuko, a survécu. Mais elle est devenue elle-même un démon qui gardé conscience humaine. Tanjiro va devenir un pourfendeur de démon (oui, Demonslayer en anglais) pour venger ses parents, avec l’aide de sa petite sœur. Bien sûr, le fait que Nezuko soit un démon ne va pas faciliter les rapports sociaux de Tanjiro avec le reste du monde !
On a parlé ciné, manga, et si on parlait musique ? Il y avait en effet une mini-exposition consacrée à la K-pop dont le tour était vite fait, et le compte-rendu le sera tout autant.
Intéressant de constater que cette exposition était adossée à l’espace Army Mums, qui sont les mères de famille fans du groupe de K-Pop BTS (rien à voir avec le diplôme). Elle proposait aussi des animations pendant la durée du festival.
Et, du côté de l’espace traditionnel, vous pouviez découvrir une exposition sur Osaka, ville à découvrir si vous vous rendez au Japon (enfin, une parmi les centaines de villes à découvrir si vous vous rendez au Japon).
La dernière « exposition » au sens large, c’est bien sûr la Japan Expo elle-même, les stands des éditeurs avec leurs décorations de plus en plus étonnantes, et de plus en plus hautes,
le village manga, les stands des artistes indépendants venus de toute la France avec leurs dessins, leurs décorations sans oublier l’espace traditionnel qui regroupait de nombreux artisans venus du Japon présenter leurs différentes créations et leurs techniques, il y avait de quoi s’en mettre plein la vue et le risque aussi de devenir le cauchemar de votre banquier.
En tout cas, c’était une beau festival et il y en avait à nouveau pour tous les goûts.
En attendant Japan Expo 2025, nous reviendrons dans un autre article vous parler de quelques conférences...
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