I.S.S. - Gabriela Cowperthwaite - critique

Critique : L’équipe mixte est chargée, dans ce centre de recherche spatiale, de travailler dans différents domaines, dont la médecine. À peine arrivée, Kira est accueillie avec ferveur par ses collègues des deux nations. Malgré les contraintes de l’apesanteur, la soirée sera bien arrosée.
Mais, dès le lendemain, chaque équipe apprend, sans savoir si l’autre en est informée, qu’une guerre nucléaire vient d’être déclenchée entre les deux nations. Leurs hiérarchies respectives vont leur demander de prendre le contrôle de la station... par tous les moyens.

Héritier lointain de 2001, l’odyssée de l’espace, Alien ou encore Gravity, ce long métrage n’en a malheureusement pas retenu grand-chose. On comprend mal au départ les allers et venues des uns et des autres, que plombent leurs lents déplacements. Ensuite, dès que chaque équipe aura ses ordres, les trop gentils Américains auront fort à faire avec les trop méchants Russes. D’autant que la guerre qui se déroule plus bas, aux allures apocalyptiques, ne semble pas vraiment émouvoir nos scientifiques qui vont passer leur temps à essayer de s’éliminer les uns les autres.

Sans nuances scénaristiques, le récit ne parvient que très rarement à nous toucher malgré les situations extrêmes qu’il développe : manque d’oxygène, panne extérieure réelle ou provoquée, sabotage des travaux en cours... La romance naïve entre Américain et une Russe ne fait que confirmer le manque d’originalité de l’ensemble.
On peut féliciter les acteurs pour avoir joué tout du long en apesanteur ; pour le reste, il vaut mieux revoir ses classiques.