Le 7 mars 2014
- Plus d'informations : Le site officiel du festival
- Festival : Festival du Film Asiatique de Deauville 2014
La 16e édition du Festival du film asiatique de Deauville présente huit films en compétition. Parmi eux se cachent les futurs lauréats des fameux Lotus, récompenses tant convoitées. Le festival s’achèvera le 9 mars.0
Huit films en compétition dont trois premiers longs métrages se disputent depuis mercredi les faveurs de la présidente du jury, Claire Denis, et de ses acolytes. Palmarès dimanche.
Le Festival du film asiatique de Deauville n’a pas pour vocation que de présenter des films de qualité à un public enthousiaste et curieux. Les films projetés n’ont en effet pas tous le privilège d’être représentés en France par une société de distribution. Alors que certains ont déjà une date de sortie française de prévue, d’autres ont compris tout l’intérêt de remporter un prix au festival et de voir leur film figurer dans le palmarès. Et si le Lotus du meilleur film ou le Lotus du Jury pouvaient mettre toute la lumière sur un film et lui permettre d’être repéré par une de ces sociétés ? Le public, de par son retour et le bouche à oreille qui en découlera (peut-être), pourrait lui aussi permettre de faire la différence.
Les films proposés dans la section Compétition sont :
1. Han Gong-Ju, de Lee Su-jin (Corée du Sud, 2013, 1h52min). 1er film.
L’argument : Han Gong-ju, une jeune lycéenne, se retrouve impliquée malgré elle dans une histoire sordide. Délaissée par ses parents et contrainte de s’inscrire dans un autre établissement, elle emménage chez la mère d’un enseignant. Victime des circonstances et n’ayant rien à se reprocher, Gong-ju doit tout faire pour éviter d’attirer l’attention sur elle... Mais un jour, Eun-hee, une nouvelle camarade de classe qui fait partie du club de chant a capella du lycée, découvre les prédispositions de Gong-ju au chant et décide de lui proposer d’intégrer la chorale.
2. Mater Dolorosa, d’Adolfo B. Alix Junior (Philippines, 2013, 1h30mn).
L’argument : Lourdes Lagrimas est à la tête d’une organisation criminelle qui sévit dans un petit quartier de la ville. Elle tient, avec ses enfants, les rênes du commerce illégal local : vols de voitures, jeux d’argent et trafics de drogue. A l’aube de la nouvelle année, le maire de la ville lance une campagne anti-corruption qui met en péril les activités de la famille Lagrimas. Lourdes va tout faire pour maintenir sa famille soudée malgré les événements qui vont remettre en cause son statut de mère et de criminelle.
3. Nagima, de Zhanna Issabayeva (Kazakhstan, 2013, 1h17mn.
L’argument : Nagima est une jeune femme disgracieuse, illettrée et peu diserte qui a été abandonnée à la naissance et placée dans un orphelinat. Elle partage dorénavant un petit studio dans les environs de la ville d’Almaty avec son amie Anya rencontrée à l’orphelinat et qui est enceinte. Mais Anya meurt lors de l’accouchement et le nouveau-né - une fille - se retrouve à son tour placé dans un orphelinat. Afin d’arrêter ce cercle vicieux, Nagima décide de l’adopter...
4. No man’s land, de Ning Hao (Chine, 2013, 1h57mn). Ce film sera présenté au cours de la cérémonie d’ouverture.
L’argument : Dans un tribunal d’une ville située au beau milieu du désert de Gobi, Xiao Pan, un jeune avocat charismatique, fait innocenter Big Boss, suspecté de meurtre. Il reçoit en guise d’émoluments la Sedan rouge flambant neuve de son client, visiblement contrarié. Au volant de cette voiture, Xiao Pan prend la direction de l’autoroute qui traverse cette région totalement isolée nommée No Man’s Land. Mais un des hommes de main de Big Boss a été dépêché afin de récupérer son bien…
5. Steel Cold Winter, de Choi Jin-seong (Corée du Sud, 2013, 1h49mn). 1er film.
L’argument : Yoon-soo a lancé une rumeur dans son lycée sur un camarade de classe qui a fini par se suicider. Incapable de supporter sa culpabilité, il essaye de se suicider à son tour mais sa tentative échoue. Sa famille décide alors de déménager à la campagne afin de l’aider à se remettre sur pied. Là-bas, le jeune garçon fait la rencontre d’Hae-won, une jeune fille mystérieuse qui a tout le village à dos. Se voyant lui-même en elle, il lui offre réconfort et compassion. Peu à peu, Hae-won s’ouvre à son contact. Mais Yoon-soo se détourne finalement d’elle lorsqu’il entend des rumeurs peu flatteuses la concernant.
6. Toilet Blues, de Dirmawan Hatta (Indonésie, 2013, 1h27mn). 1er film.
L’argument : Anjani s’enfuit du foyer familial le jour où elle est accusée d’avoir commis un acte obscène avec ses amis du sexe opposé. Elle décide d’accompagner Anggalih, son amour platonique depuis le collège, qui est en route pour rejoindre une communauté catholique où il doit rentrer dans les ordres et devenir prêtre. Ce voyage ne sera pas seulement l’occasion pour Anggalih de questionner sa vocation, mais également le moyen pour les deux d’échapper à leur vie toute tracée…
7. Trapped, de Parviz Shahbazi (Iran, 2013, 1h32mn).
L’argument : Nazarin est une étudiante en première année de médecine. Ne trouvant pas de places disponibles dans le dortoir de l’université, elle cherche à louer un studio. Comme Téhéran est une ville chère, Nazarin n’a pas assez d’argent pour payer seule son loyer et se résout à partager un logement avec Sahar, une jeune femme qui travaille dans une parfumerie. Désireuse de quitter l’Iran, Sahar a dû emprunter de l’argent à un commerçant qui décide finalement de porter plainte contre elle. Sahar se retrouve emprisonnée du jour au lendemain. Nazarin va alors tout faire pour la sortir de là…
8. Ugly, d’Anurag Kashyap (Inde, 2013, 2h02mn).
L’argument : Rahul et Shalini, les parents de Kali, dix ans, sont divorcés. La fillette vit désormais avec sa mère et son beau-père, Shoumik, responsable d’une brigade de la police de Bombay. Un samedi, alors que Kali passe la journée avec son père Rahul, elle disparaît…
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