Le 31 octobre 2024
Un jeune blanc, élevé par les indiens, va vivre un voyage en diligence particulièrement mouvementé. Western "pro-indien" porté par un Paul Newman inspiré.
- Réalisateur : Martin Ritt
- Acteurs : Paul Newman, Fredric March, Martin Balsam, Richard Boone, Diane Cilento, Cameron Mitchell, Frank Silvera, Val Avery, Barbara Rush, Margaret Blye, Peter Lazer
- Genre : Western
- Nationalité : Américain
- Distributeur : Flash Pictures
- Durée : 1h51mn
- Reprise: 20 avril 2011
- Date de sortie : 26 mai 1967
Résumé : John Russell (Paul Newman) surnommé "Hombre", a été recueilli par les Indiens quand il était enfant. Plus tard, il a été adopté par le propriétaire d’un hôtel, avant de choisir de retourner chez les Indiens. À la mort de son père adoptif, il décide de vendre l’hôtel pour acheter des chevaux.
Critique : Dans la diligence qui doit le mener à la ville, il va retrouver Jessie (Diane Cilento), la gérante de l’hôtel qu’il vient de licencier ; Cicero (Richard Boone), un aventurier inquiétant qui s’est permis de voler la place d’un militaire dans l’indifférence de tous ; les Favor (Fredric March et Barbara Rush), un couple de bourgeois qui semble bien pressé de quitter les lieux ; et un couple de jeunes mariés (Peter Lazer et Margaret Blye). La diligence est conduite par Mendez (Martin Balsam), l’un des seuls amis de Hombre. À l’occasion d’une attaque plutôt ratée, par des hors-la-loi pilotés par Cicero, chacun va montrer son vrai visage.}
Si au départ Hombre, taiseux, peu aimable et méfiant, ne suscite pas l’empathie, on comprendra assez vite ses réticences face à ce groupe de voyageurs, globalement peu reluisant. Favor est en fait un préposé aux affaires indiennes, qui s’enfuit avec la caisse avec la complicité de son épouse ; Mendez qui ne veut pas d’histoires, et le jeune couple qui est plus occupé à se chamailler.
Ce film est un bel exemple de la démythification de l’Ouest par le cinéma américain des années 1960 vis-à-vis de la question indienne. Hombre, bien que Blanc, sera d’abord traité comme un paria par les autres voyageurs, avant de leur devenir indispensable pour les sauver.
Au sein d’une belle distribution comptant notamment le vétéran Fredric March et Richard Boone, idéal méchant de cinéma, Paul Newman s’avère impressionnant avec un jeu minimaliste et un dialogue réduit au strict nécessaire.
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maurette 2 juillet 2019
Hombre - Martin Ritt - critique
Une invraissemblance énorme altère ce beau film, en effet, le spectateur sensé, ne peut se défendre de se demander pourquoi le personnage qui à mis tous les autres dans la merde par sa corruption et qui ne se trouve comme circonstance atténuante que de trouver qu’il est dur de vieillir, n’est pas celui qui va procéder à l’échange se son épouse prise en otage contre l’argent. Cette question pourtant élémentaire, et qui dans la réalité n’aurait pas manqué d’avoir lieu, nous choque par son absence.