Grigris, un nouveau drame social pour Mahamat Saleh-Haroun

Trois ans après Un Homme Qui Crie, le cinéaste tchadien Mahamat-Saleh Haroun revient à Cannes, avec un nouveau drame social.

L’argument : Alors que sa jambe paralysée devrait l’exclure de tout, Grigris, 25 ans, se rêve en danseur. Un défi. Mais son rêve se brise lorsque son oncle tombe gravement malade. Pour le sauver, il décide de travailler pour des trafiquants d’essence…

Le film : Le réalisateur tchadien Mahamat-Saleh Haroun reviendra cette année à Cannes. Il y a trois ans, en 2010, il présentait le sensible Un Homme qui Crie. Le réalisateur avait alors posé sa caméra au Tchad, et filmait avec tendresse l’amour d’un père pour son fils, et avec dureté la guerre civile tchadienne. Il s’agissait du cri de révolte d’un père dos au mur, qui par manque d’argent, se voit dans l’obligation d’envoyer aux rebelles son propre enfant. Le film avait touché les festivaliers, au point que le cinéaste Tim Burton, alors président du jury, décide de remettre au cinéaste le prix du Jury. Cette année, Mahamat-Saleh Haroun reviendra sur la Croisette avec son nouveau film, Grigris, qui promet déjà par son synopsis d’être aussi touchant. Il narrera l’histoire d’un jeune homme de 25 ans, rêvant de devenir danseur, et qui voit son rêve s’évaporer lorsque son oncle tombe gravement malade. Renonçant à son projet, il décidera de mettre un pied délibéré dans l’illégalité en travaillant pour des trafiquants d’essence. Il semblerait donc que Mahamat-Saleh Haroun aborde une nouvelle fois les problèmes sociaux de son pays, à travers cette histoire où enfreindre les lois semble être la seule échappatoire.
Aucune bande-annonce n’a été pour le moment dévoilée. Seules quelques photos traînent sur la toile, et l’esthétique visuelle de Haroun semble, une fois de plus, être au rendez-vous.