Le 9 février 2017
Sur un sujet brûlant, cet étrange documentaire se distingue par des regards croisés et une distance particulière.
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![Fuocoammare, par-delà Lampedusa - le test DVD](local/cache-vignettes/L240xH345/arton34759-43c10.jpg?1724808292)
- Réalisateur : Gianfranco Rosi
- Genre : Documentaire
- Nationalité : Français, Italien
- Editeur vidéo : Blaq Out
- Durée : 1h49mn
- Box-office : 63420 entrées France
- Date de sortie : 28 septembre 2016
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– Sortie DVD et Blu-ray : le 7 février 2017
Résumé : Samuele a 12 ans et vit sur une île au milieu de la mer. Il va à l’école, adore tirer et chasser avec sa fronde. Il aime les jeux terrestres, même si tout autour de lui parle de la mer et des hommes, des femmes, des enfants qui tentent de la traverser pour rejoindre son île. Car il n’est pas sur une île comme les autres. Cette île s’appelle Lampedusa et c’est une frontière hautement symbolique de l’Europe, traversée ces 20 dernières années par des milliers de migrants en quête de liberté.
Le film : Les choix du réalisateur, à la fois rigoureux et quasi-ascétiques, font de ce documentaire un peu froid une description lente et légèrement décousue ; on peut être séduit par cette approche respectueuse, ou décontenancé par une distance qui inhibe l’empathie. Reste que ce sujet majeur traité sans jugement ni voyeurisme valait bien un film aussi réfléchi.
Les suppléments :
Le réalisateur revient sur son film, explicitant sa méthode (6mn) ; c’est aussi bref qu’intéressant. Mais à vrai dire ce sont surtout les entretiens avec des intervenants « réels » qui font le prix de ces bonus : le directeur de l’hôpital de Lampedusa (28mn), un reporter-traducteur (13mn) et un ancien correspondant de Radio France en Italie (13mn) : leurs témoignages ajoutent encore une épaisseur bienvenue et souvent touchante au film.
- Copyright 21 Uno Film
L’image :
La copie proposée respecte les partis-pris du cinéaste : les noirs profonds des séquences nocturnes sont aussi réussis que les paysages hivernaux.
- Copyright 21 Uno Film
Le son :
En la quasi-absence de musique, c’est aux dialogues limpides et aux bruitages efficaces (du pétard à l’hélicoptère) que les deux pistes 5.1 et Dolby stéréo rendent hommage de belle manière.