Le petit chef
Le 30 août 2016
Un animé plein de saveurs débarque chez l’éditeur Kazé. Aiguisez vos couteaux et préparez vos fourchettes, ça va secouer les papilles !
- Réalisateur : Divers
- Genre : Manga, Série télé
- Nationalité : Japonais
- : Kazé
- Titre original : Shokugeki no Sōma
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– Date de sortie en coffrets DVD & Blu-ray : 17 août 2016
Résumé : Sôma, 15 ans, est en compétition depuis son plus jeune âge avec son père pour élaborer les mets les plus délicieux : valse de légumes, tourbillon d’épices, explosion de saveurs… C’est à celui qui parviendra à susciter le plus de sensations et de plaisir dès la première bouchée. Sôma se destine à la succession du restaurant familial, jusqu’au jour où son père décide de tout quitter pour partir à l’étranger. Afin d’assurer la relève, il inscrit son fils à l’école de cuisine Tôtsuki, où il sera confronté aux meilleurs. Débordant de confiance, Sôma parviendra-t-il à imposer son style et devenir le meilleur chef ?
Notre avis : Alors que Food Wars connaît déjà une certaine notoriété grâce au format papier (déjà 12 tomes sortis à ce jour chez l’éditeur Tonkam), voilà que débarque son adaptation animée. Ce manga culinaire entend marcher sur les traces de Cooking Papa, Le petit chef voir plus récemment du drolatique et décalé Toriko. Food wars met en scène Sôma, un jeune adolescent très doué pour la cuisine qu’il a apprise dans le petit restaurant familial aux côtés de son père. Lorsque ce dernier décide de partir soudainement pour l’étranger, il en profite pour inscrire son fils à l’école de cuisine Tôtsuki, un lieu de perfectionnement ultime qui lui permettra de se mesurer à la crème de la crème du métier. Chaque épisode est une occasion de prendre part à un duel de cuisinier, et par la même occasion, d’éveiller les papilles. Au petit jeu de la confrontation face à des adversaires qui paraissent plus expérimentés, le jeune Sôma ne cesse de nous surprendre par sa créativité, son assurance et son aptitude à ne jamais renoncer.
Food Wars entend élever la cuisine au rang d’art avec des recettes qui revisitent des classiques de la gastronomie. L’animation, très réussie au passage, va nous en mettre plein les yeux tout en stimulant nos glandes salivaires via une myriade de couleurs qui s’échappent de plats à l’apparence succulente et encore tout fumants (on en viendrait presque à sentir les odeurs gourmandes affluer en direction de nos narines). Seul bémol, une sexualisation parfois excessive qui nous apparaît hors sujet pour le coup. Certaines scènes fricotent en effet avec des passages de manga érotique (n’oublions pas que l’on reste à la base dans un esprit shonen qui se destine davantage aux ados) : outre l’état de jouissance extrême mise en scène à chaque bouchée d’un plat divin qui passe encore, certains personnages féminins équipés de poitrines opulentes confinent au fantasme un brin pénible (et ça même si le public masculin japonais, lui, en raffole) quand ce n’est pas l’imagerie gay tellement insistante qu’elle en devient ridicule. Il faut accorder à Food Wars un rythme qui ne faiblit pas là où le concept pourrait facilement s’essouffler en nous servant quelque chose de trop répétitif. Les 12 épisodes de cette première box, bien assaisonnés, s’ingurgitent pourtant sans problème. Voilà une agréable mise en bouche que les amateurs de shonen, gourmets dans l’âme, sauront apprécier.
LE TEST DVD :
Les suppléments :
On a maintenant l’habitude de ne pas avoir droit à beaucoup de bonus de la part des différents éditeurs sur le marché concernant les coffrets d’animés japonais. Ceux-ci privilégient le packaging, c’est le cas ici avec un Anime Book de 64 pages sur l’univers de Food Wars qui se révèle agréable à l’oeil et bien fourni. Il renferme le descriptif de chaque épisode agrémenté par plusieurs photos. On retrouve également un focus sur les différents personnages de la série (plusieurs croquis + présentation en quelques lignes) ainsi que des décors (croquis + descriptif du lieu). Le livret se clôt sur le menu complet du restaurant de Sôma.
L’image :
Des contours au scalpel d’où s’échappe une profusion de couleurs splendides. On ne détecte aucun souci de compression sur la totalité des épisodes.
Le son :
Le format son 2.0 des pistes française et japonaise est parfaitement adapté à l’animé. Les musiques résonnent parfaitement et les voix sont cristallines. Les puristes se jetteront sur la VO japonaise sous titrée.
Galerie Photos
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