Le 16 février 2021
Le jour où il baptise son deuxième enfant, un jeune ingénieur, par un télégramme, est appelé auprès de son grand amour qui se meurt dans un sanatorium. Plutôt réussi, ce mélodrame italien est adapté du grand roman d’Alexandre Dumas fils, La Dame aux camélias.
- Réalisateur : Vittorio Cottafavi
- Acteurs : Barbara Laage, Gabrielle Dorziat, Armando Francioli, Eduardo De Filippo , Marcello Giorda , Luigi Tosi
- Genre : Drame, Mélodrame, Noir et blanc
- Nationalité : Français, Italien
- Distributeur : Editions René Chateau
- Durée : 1h45mn
- Date de sortie : 15 novembre 1953
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Résumé : A Biella, Carlo Rivetti (Armando Francioli) assiste en famille au baptême de son deuxième enfant. Au moment où la réception va commencer, on lui apporte, un télégramme qui lui annonce la grave maladie d’une certaine Rita (Barbara Laage) hospitalisée dans un sanatorium et qui le réclame. Sous un faux prétexte, il prend immédiatement la route. Sur le chemin, il va se remémorer l’époque où il a connu Rita à Milan.
Critique : Avant de réaliser plusieurs péplums à partir de la fin des années 50, Vittorio Cottafavi adaptait La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas fils, en le transposant dans l’Italie contemporaine. C’est d’ailleurs le titre de l’opéra de Giuseppe Verdi, "La Traviata", qui a été repris dans la version originale italienne.
Le cinéaste transalpin transforme le récit en un pur mélodrame. L’amour entre Carlo et Rita est perdu d’avance, lui étant un petit bourgeois, mais sans fortune, déjà fiancé, et elle, une femme entretenue dans le luxe par différents amants. Rita va d’abord s’amuser avec lui, puis le repousser pour le sauver, croit-elle, avant de finalement accepter un sacrifice qui lui sera fatal.
Certes, la mise en scène appuie un peu lourdement sur les effets mélodramatiques, mais elle ne le fait finalement pas plus que dans les productions comparables de l’époque.
Si le rôle du jeune premier naïf convient bien à Armando Francioli, on peine à croire à Barbara Laage, actrice française à la carrière internationale, bien oubliée aujourd’hui, qui joue une femme fatale.
On retrouve, dans un rôle de mondaine un peu entremetteuse, une autre Française en la personne de Gabrielle Dorziat, souvent cantonnée dans son pays à des seconds rôles de bourgeoises strictes et cassantes.
Bien que daté, le long métrage se suit sans déplaisir. Des plans des rues de Milan, particulièrement de nuit, sont très intéressants, ainsi que la séquence finale avec la montagne en arrière-plan.
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