Les entretiens avoir alire
Le 28 juin 2012
A l’occasion de la sortie de La part des anges, prix du jury à Cannes, le cinéaste Ken Loach et son scénariste attitré Paul Laverty répondent à nos questions.
- Réalisateur : Ken Loach
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A l’occasion de la sortie de La part des anges, prix du jury à Cannes, le cinéaste Ken Loach et son scénariste attitré Paul Laverty répondent à nos questions. Un entretien placé sous le sceau de la politique contestant dans la joie et la bonne humeur, la mise à mal de la jeunesse. Place à la rencontre.
Avoir-alire : Nous avons rencontré Gilles Jacob au Festival de Cannes. Selon lui La part des anges serait le film le plus joyeux de la sélection. La comédie était-elle pour vous l’arme idéale pour combattre la morosité d’une société en crise ? :
Ken Loach : Je pense que rendre compte de la noirceur du monde est une des priorités du cinéma. Ou tout au moins d’être révolté par elle, de la percer à jour, de la mettre en lumière. Parce que bien souvent, elle reflète ce que vous ressentez et retenez en vous. Tout comme l’humour. Rire et souffrir font partie intégrante de l’existence. Mais malgré la sévérité de la vie, il y a toujours des choses qui vous font sourire. Dans La part des anges, les personnages trouvent cette note positive dans leur amitié. On voulait que le spectateur ressente la grande complicité qui les unis. Parce qu’au cinéma, vous vous sentez solidaires des personnages dès l’instant où vous éprouvez de l’empathie pour eux, où vous aimez passer du temps en leur compagnie, où vous avez à cœur de les voir s’en sortir, bref dès l’instant où vous en tombez amoureux. Et ce coup de foudre frappe quelque soit le milieu social. La légèreté et la gravité ne se séparent pas. La vie assortit les sentiments.
A Cannes, la sortie du film a été marquée par un accueil rieur et vertigineusement enthousiaste. Un fait d’armes pour une séance de la quinzaine des réalisateurs ! Avez-vous été surpris par les réactions ?
Paul Laverty : Je pense que c’est l’effet du whisky qui les a enivré ! (rires).
Ken : Pour être franc, on ne s’y attendait pas du tout. Évidemment, être sélectionné à Cannes est déjà une récompense en soi. On ne savait pas à quoi s’attendre puisque le film n’était pas sorti et on n’a eu aucun retour public avant le festival. Pendant la séance de la quinzaine, Paul et moi observions la salle pour prendre la température. Et comme ça semblait plutôt bien se passer, on est sortis et on s’est pris un café au coin de la rue (rires). Plus sérieusement c’est merveilleux. Cannes est la référence mondiale dans le milieu du cinéma et c’est agréable de voir que la profession apprécie notre travail. Mais c’est aussi un grand risque. Parce-que si vous échouez à Cannes, vous vous prenez un râteau devant le monde entier !
Vous parliez de solidarité toute à l’heure. Comment avez-vous construit cette fraternité sur le tournage ? S’est-elle nouée instinctivement ou est-elle venue au fur et à mesure des voyages et des dégustations de whisky ? :
Paul : Encore une fois ça doit être le whisky ! (rires)
Ken : Je pense que le spectateur sympathise avec les personnages justement parce que l’on a orienté le film sur l’authenticité et l’humanité. Chacun peut y reconnaître ses forces, ses faiblesses, ses peines et ses humeurs .
Paul : Et puis vous pouvez vous y identifier. Nos personnages ne sont ni des fainéants ni des dealers de drogue, ce sont de petits criminels qui n’ont juste pas eu de chance dans la vie. Dans La part des anges, la tournée des distilleries n’est pas une beuverie collective. Bien sûr au départ ces jeunes n’envisagent l’alcool que comme dérivatif et exutoire à une réalité morose. Ils sont désœuvrées et n’ont pas de projet. Mais au lieu de s’apitoyer sur leur sort ou de condamner leurs actes, on a choisi d’être à leurs côtés. On ne rie pas d’eux mais avec eux. C’est la force du film. Et surtout, on sent que ces jeunes ne sont pas définitivement perdus. Un nouveau départ semble possible. Ils peuvent encore remettre les compteurs à zéro. C’est cette force volontaire qu’incarne le personnage de Robbie. Au début, on le croit condamné et on se dit que c’est du gâchis, qu’il va devenir père et que, pour son enfant, il mérite bien une seconde chance. Et dans le même temps on ne peut s’empêcher de comprendre l’implacable discours du père de Léonie, parce qu’on le sait réaliste. Sur le papier, il y a 99% de chance pour que Robbie ne s’en sorte pas. C’est un jeune garçon qui brûle de changer mais qui est constamment rattrapé par son passé. Et tout en sachant cela, on ne peut s’empêcher d’espérer. Avec Paul, on voulait que cette contradiction entre fatalité et espoir soit le moteur de La part des anges .
Lors d’une séquence, les personnages débattent l’idée de se déguiser en kilt affirmant qu’avec leur apparence actuelle, le plan ne marchera pas. Rhino (William Ruane) a d’ailleurs cette phrase amusante : ’’tu as vu notre look, autant se faire tatouer délinquants en liberté sur le front’’ ! Est-ce que l’humour était pour vous la meilleure manière de montrer la profonde désillusion qui habitent ces jeunes d’aujourd’hui ?
Paul : Ce n’était peut être pas la seule mais l’une d’elles. Depuis Sweet Sixteen et My name is joe, la plupart de nos films comiques touchent aussi à des thèmes délicats et à des drame sociaux. La part des anges est dur. Mais ce sont ces aspérités, ces rudesses qui souvent font sourire. On avait vraiment envie de marquer le contraste entre une situation professionnelle désespérée et la jovialité et la résistante de ces jeunes victimes. Et puis cette aventure au pays du Whisky, c’était l’astuce pour alléger le propos !
Ken : La part des anges joue sur les clichés et les stéréotypes. En Grande Bretagne, la classe moyenne a beaucoup d’idées préconçues sur les chômeurs. Soit ils sont drogués, soit ils ne veulent pas travailler, soit ils profitent du système. Et le film pose cette question : dans quelle mesure peut-on échapper aux étiquettes qui vous collent à la peau ?
Votre film a une tonalité onirique, presque magique. C’est grâce à un tour de passe-passe que Robbie saisit sa chance et confisque le whisky. Pourtant, si l’histoire se finit bien, notre héros doit tout de même en passer par l’illégalité pour sortir de son monde. Pensez-vous que la société a définitivement abandonné la jeunesse ? :
Ken : Vous avez relevé là un point très important. Je pense que le débat public, les politiciens, les gouvernements, les grandes entreprises, et toutes les institutions de la classe dominante ont, si ce n’est accepté, souhaité que le chômage fasse partie intégrante du système économique. Car ils ont besoin de chômeurs pour discipliner la masse des travailleurs. En d’autres termes, cela permet de faire pression sur les candidats et de dire ’’si tu ne veux pas de ce job et de ce salaire, il y en aura des centaines qui seront ravis de prendre ta place’’. Une classe de chômeurs est très utile à l’économie. Cela fait baisser le coût de production, divise les rémunérations, et cela donne les pleins pouvoirs au patronat. Ce matin, je lisais le Herald Tribune et je suis tombé sur un article qui parlait de la flexibilité que devaient adopter les travailleurs actuels. Une notion vague et fluctuante qui ne veut strictement rien dire si ce n’est que le salarié doit s’asservir à son emploi. En réalité ce qu’ils veulent c’est pouvoir embaucher et virer aussi rapidement que possible, tirer profit de la situation pour étirer les heures et réduire les congés payés. La précarité ne concerne pas que les chômeurs, elle touche aussi les travailleurs à temps partiel. Lors de la préparation du film, Paul et moi avions rencontré une fille qui travaillait dans les services à la personne. Et tenez-vous bien, elle était embauchée sur un ’’no hour contract’’. En clair, l’employeur n’était engagé à rien. Il était légalement en droit de ne pas la faire travailler de la semaine ou de lui faire enchaîner soixante heures la semaine suivante. Et le comble, c’est que cette jeune fille de vingt-deux ans était payée au salaire minimum et n’avait droit à aucune assurance. Mais elle est quand même considérée comme salariée. Cette absurdité démontre la nécessité de se battre contre un système corrompu dont les politiciens ne parlent jamais. Dans La part des anges, les jeunes font les frais de ce système. Les dirigeants ont peut-être abandonné mais le peuple ne doit pas renoncer à se faire entendre. C’est pour ça que le mouvement ’’Occupy Wall Street’’ est si important, parce qu’ils refusent de faire entrer cette dérive sociétale dans l’ordre des choses. La société doit continuer de lutter.
Vous parlez souvent de ’’génération perdue’’ depuis votre premier film, Kes. La société a-elle changé depuis les années soixante-dix ? En mieux, en mal ? :
Ken : Je pense qu’elles sont différentes. Le héros de Kes, Billy Kasper, fait face à un monde où il est possible d’obtenir un emploi sans qualifications. A l’époque, les enfants ne savent pas très bien lire et écrire mais il y a du travail. Aujourd’hui les gamins sont face à un mur. Très peu de secteurs embauchent.
Et puis il y a une deuxième chose. A l’époque il y avait une communauté du travail, une solidarité entre employés, une appartenance au métier que vous exerciez qui aujourd’hui, est détruite. Ne pas avoir de travail, c’est ne pas avoir de statut social. Dévalorisée, la jeunesse est tombée dans la violence, dans la dépendance aux drogues, dans les crimes pour se payer la drogue. La communauté de Billy Kasper n’existe plus. Les gouvernements savaient ce qu’ils détruisaient et l’ont fait sciemment. Ils ont décidé ensemble d’atomiser la société.
Da quelle manière la jeunesse vous inspire-elle ? Comment arrivez-vous à si bien dépeindre ses attitudes, ses tics de langages, ses réflexions ? :
Ken : C’est très simple, par le contact et l’immersion. Avec Paul, on part constamment à la rencontre des jeunes gens. Quand on rencontre des injustices et des désespoirs, ça nous enrage. Et cette colère nous donne envie d’en parler. Être révolté par l’inégalité sociale est un devoir citoyen que nous devons tous exercer.
Paul : Et puis on passe du temps avec eux. Au fil des jours on perçoit leurs frustrations. La plupart du temps ces jeunes manquent d’un projet de vie. Ils ne demandent qu’à travailler. C’est un mythe de croire qu’ils refusent de s’insérer dans la vie active. Mais pour un poste de simple caissier de supermarché il y a des centaines de candidats ! Alors quand on leur propose de passer des auditions pour un film bien sûr qu’ils disent oui. Ils se sentent revalorisés et cette marque de confiance les transforme, littéralement. C’est magnifique de les voir se révéler, de voir leur personnalité, leur exubérance exploser, de les voir prendre vie sous nos yeux. Quand nous rencontrions des groupes de jeunes en TIG (travaux d’intérêt général ), les journées étaient rythmées de blagues et d’éclats de rires. Leur fureur de vivre, voilà ce que nous voulions capturer et retransmettre à l’écran. Le scénario ne copiait pas leurs existences, il se laissait porter par leurs dynamiques. Beaucoup de personnes me parlent de réalisme social. Ca me fait rire. La vie est rarement réaliste. Beaucoup de nos scènes sont directement inspirées par des anecdotes totalement abracadabrantes ! (rires). Comme cette jeune fille qui était à une fête et qui a vu son copain débarquer avec une épée en menaçant de tuer celui qui s’approcherait un peu trop près d’elle... Des histoires comme ça on en a des centaines !
Quel est selon vous le potentiel et le talent caché des héros de ’’la part des anges’’ ? Sont-ils de bons testeurs de whisky, de bons voleurs, de bons amis ?
Ken :Tout simplement d’être des membres actifs de la société. D’en faire partie et de contribuer à l’effort collectif. Qui sait pour quoi ils sont véritablement fait puisqu’ils n’ont jamais eu la chance de le montrer. Ces jeunes ont désespérément besoin de considération. Ils pourraient être doués pour n’importe quoi. Il suffirait de leur donner une chance.
Paul : Dans La part des anges le vol du whisky n’est pas pas à prendre au premier degré. Il s’agit plutôt d’une métaphore de leur désir d’agir. Cette stratégie qu’ils mettent en place pour dérober le liquide millésimé démontre qu’ils ont besoin d’un ’’plan’’ pour développer leur intelligence et leur créativité. L’oisiveté comprime leurs capacités tandis que l’activité la décuple. Personne n’est blessé et personne ne souffre vraiment de la perte de ce whisky. A l’exception des quelques clients russes et américains spoliés de leur droit à dépenser un million comme d’autres déboursent un euro pour une baguette de pain. Et encore, tout le monde se plaint du prix du pain !
Ken : Plus sérieusement, La part des anges a une réelle dimension internationaliste. La jeunesse anglaise est non seulement dépossédée de son économie mais aussi de son droit à vivre sur son territoire. Les loyers sont chers et se loger est bien souvent un chemin de croix. En dérobant le whisky, nos héros reprennent d’une certaine manière, le contrôle de leur terre.
Pensez vous que d’un point de vue moral, les personnages soit autorisés à voler ce whisky et soient même, dans cet acte, légitimes ?
Ken : Oui, tout à fait. Légalement ils sont condamnables mais légitimement leur geste est compréhensible. Il ne faut pas perdre de vue qu’ils sont les souffre-douleurs de la société. Si l’on change d’angle de vue, ce vol pourrait aussi symboliser une opération de taxation massive. Et nous devrions utiliser cet exemple d’un whisky vendu à des prix scandaleux pour instaurer un système d’imposition juste et équitable. Une taxation qui permettrait de financer efficacement l’éducation, la transition écologique, l’infrastructure, les transports, toutes ces choses dont on a vitalement besoin et qui ne devraient pas être une richesse privatisée.
Paul, vous vivez à Madrid, avez-vous remarqué des différences entre la jeunesse madrilène et la jeunesse londonienne ?
Paul : Si l’on s’attarde sur les détails, oui il y a des différences. Les références culturelles, la langue, le mode de vie. Mais au final la jeunesse actuelle se ressemble. Notamment parce que la société mondialisée d’aujourd’hui grandit sur des modèles internationaux. Mais ce qui est intéressant, c’est de voir que la jeunesse anglaise, qui avait par le passé été épargnée par les mouvements sociaux, s’est constituée en collectif contestataire face à l’augmentation des frais d’inscription dans les universités. Cela révèle bien un malaise. En Espagne, la situation est encore plus désespérée. Avant, les espagnols partaient faire des études à l’étranger et revenaient ensuite chercher du boulot dans leur pays. Maintenant, ils ne trouvent de travail ni chez eux, ni dans d’autres pays. Et c’est terrible de penser que les générations futures vivront dans un monde ou il n’y aura aucune stabilité professionnelle. C’est complètement fou.
Ken : Et puis il y a le problème des retraites qui sont réduites par les gouvernements. On ne cesse de dire aux plus vieux de continuer à travailler encore cinq ans, dix ans, quinze ans, pour toucher une retraite qui va décroissante ! Et paradoxalement on dit aux jeunes qu’il faut travailler mais il n’y a pas de travail ! Si les anciens partaient à la retraite, il y aurait du travail !
Paul : Quand vous écoutez Raroy et les autres parler d’austérité et de rigueur on a l’impression qu’ils ne veulent rien faire pour relancer l’économie.
Pensez-vous qu’il manque aujourd’hui des hommes politiques de la trempe de Robert de Bruce ?
Ken : C’est certain que l’on manque cruellement de leader disons ’’héroïque’’. Pour entamer un changement politico-économique, il faudrait un mouvement massif avec un leadership collectif. Et bien sûr, un meneur charismatique.
Votre duo cinématographique dure depuis plusieurs années maintenant. Paul, pouvez vous nous en dire un peu plus sur l’étape scénaristique et sur votre collaboration. Existe-il une méthode ’’Ken Loach’’ ou l’écriture s’improvise et varie selon les projets ? :
Paul : Non cela change très peu. Quand on y pense, c’est toujours les mêmes vieilles conversations (rires). Vous savez, Ken et moi parlons ensemble des évènements qui nous marquent, nous inquiètent, nous indignent. A partir de cet échantillon, on échafaude mille et unes possibilités. Et parmi ce flot d’idées, avec beaucoup de temps, de travail et de compromis, un projet de film se démarque. Cela prend parfois des années et c’est une épreuve de longue haleine. Ensuite il y a la phase de recherche sur le terrain et de rencontres. C’est à ce moment là que l’on doit faire le deuil de certaines envies imaginaires restées trop éloignées de la réalité. L’écriture est finalement une étape très organique.
Ken : Paul est le seul à écrire. Nous parlons du projet, je suggère et il crée. J’y participe bien sûr mais je suis plus actif au moment du tournage.
Vous planchez sur un nouveau projet ?
Ken et Paul : Oui.
Ken : Mais le processus d’écriture est très long et pour tout vous dire nous nous débattons actuellement avec les personnages ! Nous avons plusieurs pistes et nous restons surpris par la tournure que prend le récit....
Votre film est fait de pessimisme, d’ironie et d’un happy end. Croyez-vous réellement en cette fin de conte de fées ?
Ken : De mon point de vue, je trouve le dénouement plutôt réaliste. Robbie ne devient pas millionnaire, il trouve juste un certaine équilibre dans sa vie et une place dans la société. Et je pense que finir sur une note positive, pas sur une résolution idyllique, mais sur une note d’espoir, comble les attentes du spectateur.
Paul : Vous voyez, c’est incroyable ! Le simple fait qu’un jeune obtienne un job est aujourd’hui vu comme un merveilleux ’’happy-ending’’. C’est juste un job ! Et le plus triste dans cette histoire, c’est que l’acteur (Paul Brimigam) lui, qui incarne avec fougue et merveille le personnage de Robbie, n’a toujours pas trouvé de travail fixe. Il continue de bosser quatre heures par semaine. Vous voyez la fin n’est pas si idéaliste que l’on pourrait le croire...
Pour lire la critique du film cliquez ici
Propos recueillis à Paris le 15 juin 2012
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