The game’s afoot !
Le 30 mars 2014
Une première saison dont la qualité croît crescendo au fil des épisodes. Le coffret DVD en souligne très largement les mérites. Elementaire, ma chère Watson !
- Réalisateur : Divers
- Acteurs : Lucy Liu, Aidan Quinn, Jonny Lee Miller
- Genre : Drame, Policier / Polar / Film noir / Thriller / Film de gangsters
- Nationalité : Américain
- Distributeur : Paramount Pictures France
- Editeur vidéo : CBS DVD
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- Date de sortie en DVD : 02 avril 2014
Une première saison dont la qualité croît crescendo au fil des épisodes. Le coffret DVD en souligne très largement les mérites. Elementaire, ma chère Watson !
L’argument : Une version moderne des aventures de Sherlock Holmes dans le New York contemporain. Renvoyé de Londres en raison de son addiction à l’alcool, Sherlock s’installe à Manhattan où son richissime paternel l’oblige à cohabiter avec son pire cauchemar : une personne sobre chargée de veiller sur lui. Ancienne chirurgienne promise à un bel avenir, Joan Watson a perdu un patient et sa licence trois ans plus tôt. Ce nouvel emploi est pour elle une nouvelle façon d’aider les autres, et surtout une pénitence qu’elle s’impose. Quand Sherlock devient consultant pour la police new-yorkaise, Watson n’a d’autre choix que suivre son irascible "client" lors de ses investigations. Très vite, ils réalisent l’un et l’autre les avantages que peut leur apporter un tel partenariat.
Notre avis : Figure archétypale de la mythologie policière, Sherlock Holmes a endossé au fil du temps de nombreux trench coats, porté de nombreux deerstalkers, et fumé de nombreuses pipes calebasses. Pour sa survie télévisuelle, Elementary se doit de lutter contre les fantômes du passé et de se dépêtrer au plus vite de toute comparaison embarrassante avec ses homonymes contemporains.
© CBS Studios Inc.
Enième ré-interprétation des aventures du personnage de Sir Arthur Conan Doyle, Elementary se veut une relecture innovante des enquêtes menées par le détective privé. Dès la lecture de son synopsis, il apparaît évident que la série de Robert Doherty s’inflige de nombreux fardeaux scénaristiques dont se défaire ne sera pas tâche aisée. Dans un New-York des temps modernes, un alcoolique repenti et son compagnon de sobriété résolvent des affaires au coude à coude. Les capacités de déduction incroyables d’Holmes alliées aux compétences médicales de Watson permettent de faire le jour sur des crimes jusque-là insolubles, pour le compte de la NYPD.
Outre le succès remporté par les films Sherlock Holmes avec Robert Downey Jr. il y a quelques années de cela, la déferlante britannique Sherlock a annihilé toute tentative de CBS de tirer sa loupe du jeu. Le tandem interprété par Benedict Cumberbatch et Martin Freeman dans la série de Steven Moffat a emporté tous les suffrages dans le coeur des téléspectateurs. Pour autant, il serait inconsidéré de ne pas prêter gare aux qualités d’Elementary.
© CBS Studios Inc.
Série procédurale, cette saison 1 reprend les codes d’un genre très à la mode et se rapproche du modus operandi de Castle ou de The mentalist. Toutes les semaines, Holmes et Watson dénouent de complexes situations : un coffre fort réputé inviolable l’est pour la seconde fois, une maladie héréditaire soupçonnée d’avoir été inoculée, une femme dans le coma commandite des meurtres... A chaque épisode suffit sa peine. Si Sherlock Holmes s’avère être de manière quasi-systématique le deus ex machina de chaque situation, la formule tient malgré cela honorablement la route.
La relation ambigüe entre le détective et son bras droit (d’autant plus ambivalente que dans cette version le docteur Watson est une femme) évolue le plus souvent sur le fil du rasoir, mais ne sombre jamais dans les profondeurs racoleuses de l’attirance attendue. Au fur et à mesure, Elementary se dote enfin d’une dimension sérialisée où le passé des deux protagonistes principaux est exploré.
Si ses premiers balbutiements semblaient fort peu assurés, la qualité d’écriture de la série connaît une ascension fulgurante au fil des épisodes. Le final renversant est le point d’orgue d’un travail de longue haleine, jonglant avec les ficelles de l’histoire originale sans se départir jamais d’une certaine humilité. Inégale sans être dénuée d’intérêt, la saison 1 d’Elementary s’appréhende comme un exercice des plus agréables, dont Johnny Lee Miller se tire avec panache.
LE TEST DVD :
Les suppléments :
Le coffret de la saison 1 d’Elementary propose de nombreux bonus. Les amateurs du célèbre "private détective" y trouveront plus que leur compte. La diversité et la richesse des suppléments proposés soulignent, à défaut de transcender, le sérieux et la qualité d’Elementary.
On y trouve notamment :
– Sherlock Holmes au xxe siècle
– Watson au féminin
– La création de la série
– Visite du plateau avec Lucy Liu
– Promos de lancement CBS
– Le pouvoir de l’observation
L’image :
Visuellement, les vingt-trois épisodes de la série se prouvent assez fades dans leur ensemble en terme de rendu photographique, et ce en raison de contrastes peu soutenus et d’un grain trop piqué. Ce choix s’explique vraisemblablement par le souci de réalisme contemporain défendu par le créateur de la série.
Le son :
Cette édition propose de multiples pistes audio : Anglais 5.1 Dolby Digital, Français 2.0, Allemand 2.0, Italien 2.0 est Espagnol 2.0. On note surtout l’excellent mixage de la version originale.
Galerie Photos
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