Le 17 mars 2020
Un chimiste de génie, mais totalement étourdi, essaie de mettre la dernière touche à une invention révolutionnaire : un élixir qui rajeunit. Howard Hawks nous entraîne dans une comédie burlesque totalement délirante, avec le toujours élégant Cary Grant.
- Réalisateur : Howard Hawks
- Acteurs : Marilyn Monroe, Cary Grant, Ginger Rogers, Charles Coburn
- Nationalité : Américain
- Distributeur : Twentieth Century Fox France
- Durée : 1h37 mn
- Titre original : Monkey business
- Date de sortie : 2 septembre 1952
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Résumé : Un homme avec des lunettes de myope (Cary Grant) sort d’une maison. Un voix off lui dit que ce n’est pas maintenant. Avec discipline, l’homme rentre et retente une sortie. La voix off lui annonce une nouvelle fois que ce n’est toujours pas le moment. L’homme recommence et cette fois, le générique démarre ! L’homme, Barnaby Fulton et son épouse Edwina (Ginger Rogers) doivent se rendre à une soirée. Barnaby, inventeur de génie est aussi extrêmement étourdi. Il pense tellement à une formule de rajeunissement qu’il n’arrive pas à finaliser qu’il ne réussira pas à sortir de la maison, oubliant toujours quelque chose.
Critique : C’est à un niveau très élevé que ce film pousse le burlesque, le non-sens. Les trois scénaristes Ben Hecht, Charkes Lederer et I.A.L. Diamond, ont concocté une histoire totalement délirante, dans laquelle ils se sont complètement lâchés. Un peu comme s’ils avaient eux eux-mêmes ingurgité la potion magique inventé par Barnaby !
Déjà, la séquence d’ouverture est totalement culottée et inhabituelle. Elle franchit d’emblée le principe du quatrième mur, puisque le cinéaste en voix off impose à Cary Grant de recommencer trois fois sa scène. Tout le film sera ensuite à l’avenant. L’argument de la potion de rajeunissement ne sera qu’un prétexte à faire faire tout et n’importe quoi aux personnages qui vont retomber en enfance
Cary Grant arbore une coupe capillaire de jeune, achète un costume très voyant, une voiture de sport, fait du patin à roulettes et se baigne avec Marilyn Monroe, une secrétaire pin-up totalement incompétente. Ginger Rogers, de son côté, joue la midinette, pleure de ne pas être avec sa mère, fait des bulles avec son chewing-gum ou joue avec un lance-pierres.
La dernière partie (sans la révéler) fera monter le délire d’un cran supplémentaire.
Les auteurs ne se sont rien interdit, y compris des allusions sexuelles plutôt osées, pour faire avancer leur intrigue de potache.
Howard Hawks, cinéaste toujours élégant, mène tambour battant le film, avec une mise en scène sérieuse qui rajoute au décalage réjouissant que provoquent ces aventures rocambolesques, vécues par des adultes redevenus enfants.
Si Ginger Rogers est moyennement à l’aise dans l’exercice, Marilyn Monroe, Charles Coburn en patron du laboratoire et surtout Cary Grant sont totalement au diapason de ce pur et génial délire.
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