Le 26 décembre 2008
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Les vacances sonnent l’heure des succès : Horton, Disco, L’île de Nim... avant l’arrivée d’un homme fusée en fin de mois, le feu aux fesses !
Les vacances sonnent l’heure des succès : Horton, Disco, L’île de Nim... avant l’arrivée d’un homme fusée en fin de mois, le feu aux fesses !
Les tops
– Horton
– Deux sœurs pour un roi
– Sexy dance 2
– L’île de Nim
– Shine a light
– Les citronniers
– Rec
– Iron man
– Deux jours à tuer
Le flops
– Sans état d’âme
– Les randonneurs à ST-Tropez
– Lady Jane
– Pénélope
– Désengagement
– Whatever Lola wants
– Passe passe
– Ulzhan
– Jeux de dupes
– L’amour de l’or
– Les hauts murs
Sorties du 02 avril 2008
– Horton était le poids lourd animé des vacances de Pâques. L’éléphant a sévi efficacement : 1.610.000 entrées pour sa jungle en folie. C’est bien.
– Winx club, le secret du royaume perdu s’est élevé autour des 370.000 fées. Un joli score pour ce phénomène à réserver aux toutes petites filles.
– Le premier venu marquait le grand retour de Jacques Doillon. En dépassant les 25.000 fidèles en 36 salles, son dernier venu est un peu passé inaperçu.
– Disco était calibré pour triompher, ce qu’il fit en première semaine avec 1.150.000 Travolta, damant le pion à l’increvable Bienvenue chez les Ch’tis qui rétrogradait enfin à la seconde place. La chute fut pourtant vertigineuse, et alors que StudioCanal pensait grimper jusqu’aux 4 millions, la comédie de Fabien Onteniente s’est arrêtée à 2.300.000 spectateurs franchouillards.
– Deux sœurs pour un roi, en dépassant les 420.000 royalistes, a été largement plébiscité sur la longueur. Le drame en costume n’avait été distribué, initialement, que dans 177 salles ; il est resté plus de 10 semaines dans le top 40.
– Doomsday célébrait le nawak et s’en est pris plein la tronche : 150.000 gladiateurs et hop le film a disparu du circuit en 4 semaines.
– Sans état d’âme jouait au navet dès l’affiche. Il en a payé le prix : le film de Vincenzo Marano avec Laurent Lucas et Hélène de Fougerolles n’a pas dépassé les 20.000 entrées malgré une combinaison de 96 écrans pour son lancement. La cata !
– Mataharis a été l’un des seuls rejetons espagnols à tenter sa chance sur nos écrans. Au final 15.000 hispanisant l’auront aperçu. Bide.
– Les 7 vierges, tout aussi espagnol que les Mataharis a connu une distribution encore plus discrète. Son score ne s’élève pas au-dessus des 2.000 aficionados.
– Dans le mouchoir de poche, l’on trouve cette semaine Délivrez nous du mal, le documentaire sur l’église pédophile, sorti par Metropolitan ; Retour à Gorée avec Youssou N’dour et Les petits poucets avec Christophe Alévèque. Vous connaissez désormais la règle, on ne tire pas sur l’ambulance.
Sorties du 09 avril 2008
– Programme ado consensuel, Sexy dance 2 connaît le même succès que son prédécesseur : 470.000 entrées pour un lancement minutieux sur 148 sites. Paramount a fait salle comble. Excellente opération.
– Les randonneurs à St-Tropez a fait un score à la hauteur du ridicule de son titre. Même pas 400.000 entrées dans 520 salles ; le bide fut tel qu’au bout de 4 semaines le film de Philippe Harel fut remercié.
– Joli score pour L’île de Nim. Les vacances et Jodie Foster auront su rendre hommage à ce joli conte pour enfants : 550.000 aventuriers pour une carrière sur la durée.
– Le remake éponyme de The eye l’a bien eu dans l’œil : 265.000 borgnes en 4 semaines. Ca fait mal !
– Pénélope était une jolie fantaisie que son distributeur ARP sélection n’a pas su vendre : 110.000 entrées en 2 semaines, puis basta.
– Lady Jane de Robert Guédiguian a essuyé une sévère déconvenue : 150.000 entrées dans 140 salles, le cinéaste marseillais a connu dans le passé des gloires plus enivrantes.
– La fresque épique Mongol a dépassé les 250.000. Pas mal, mais sa durée de vie a été très courte (moins de 6 semaines).
– Maxipapa de Disney, un maximum de conneries pour un minimum de talent, a accueilli 110.000 familles monoparentales. Au secours !
– Le documentaire sur les squales distribué par MK2 espérait, de par ses 90 salles, dépasser les 100.000 entrées, mais le requin fait peur et donc, avant d’être exterminé de la planète, il n’a croqué que 60.000 victimes. Pauvre Seigneurs de la mer !
– Amos Gitaï sort très régulièrement des films, Juliette Binoche aussi (déjà son 3e en 4 mois !). Désengagement était donc un non-événement (environ 50.000 entrées).
– Retour au bas de liste avec Young yakuza, L’ombre de Bogota et Petites révélations, tous trois sortis dans bien trop peu de salles pour pouvoir compter ses spectateurs autrement que sur les doigts d’une main.
Sorties du 16 avril 2008
– Sans arme, ni haine, ni violence n’a pas impressionné grand monde. 370.000 dans 285 salles, c’est assez minable, surtout quand votre première semaine compte pour plus de 60% de vos entrées. Le film de Jean-Paul Rouve, qui avait su faire illusion lors de son démarrage, a fait l’effet d’un pétard mouillé.
– L’influence d’Harry Potter continue de s’étendre avec Les chroniques de Spiderwick. Sans en reproduire le phénomène, le film de Mark Waters a été une agréable surprise pour son distributeur, Paramount Pictures, en se maintenant pendant 9 semaines dans le top 40. Au final, c’est plus de 650.000 lutins qui ont accouru.
– Tonie Marshall, ce n’est plus ce que s’était... 280.000 tickets pour son tour de Passe passe. Echec et mat.
– Tout ado qu’il était, Never back down s’est dégonflé : 115.000 entrées en 4 semaines. Un score bien terne pour ce film de combats destinés aux minets.
– Les Rolling Stones, vous aimez ? Moi pas. En tout cas, en dépassant facilement les 130.000 fans hardcore, le concert filmé par Scorsese a été une belle surprise.
– Qui se souvient encore de Whatever Lola wants ? 45.000 entrées en 2 semaines, dont 85% de ses billets en première semaine. Un désaveu cinglant pour ce film mal titré pâtissant en plus d’une campagne d’affichage parmi les plus laides de l’année.
– Rome plutôt que vous, qui contrairement à ce que son titre laisse entendre, revenait sur la Guerre d’Algérie, a connu un succès d’estime dans 3 salles parisiennes (2.440 entrées rien que pour sa première semaine).
– In memoria di me en a fait autant, dans la même combinaison.
– Un roman policier, sorti dans le double de salles, a sillonné dans les mêmes eaux, sauf que pour lui, c’est le bide.
– En vrac, sortis dans une salle parisienne, Ploy, Les USA contre John Lennon et Asylum, ont bien eu du mal à exister.
Sorties du 23 avril 2008
– Cash a permis à Dujardin et à Jean Reno de retrouver le million, mais de justesse. Le casting et le budget impliquaient pourtant le double d’entrées dans le contrat.
– Rec est enfin le hit que le cinéma espagnol attendait sur notre territoire. Avec plus de 550.000 spectateurs, cette production horrifique rameute le public là où les mots Espagne et gore tendent à éconduire. Etonnant.
– 27 robes, la comédie romantique américaine était charmante ; elle a donc séduit 450.000 Françaises en mal d’amour. Pas mal.
– Jeux de dupes est un sérieux revers pour George Clooney, loin de réitérer le succès de Good night and good luck. Trois fois moins d’entrées (à peine 100.000 mauvais joueurs dans le compteur).
– Remake inutile, Funny games U.S. n’a dupé personne et s’est esquinté à 100.000 psycho-killers.
– Succès incontestable pour Les citronniers, qui a dépassé, à la surprise générale, la barre des 300.000 avec juste 70 copies pour son lancement. Le film a même passé toutes les vacances d’été à l’affiche.
– My father, my lord a largement dépassé les 20.000 dans un circuit confidentiel, ce qui fait de ce petit film israélien un succès d’estime.
– Ulzhan le magnifique a pris la poussière dès sa sortie sur 24 écrans. Le film de Volker Schlöndorff a à peine dépassé les 10.000 curieux.
– Tout turc qu’il était, Yumurta a franchi les 2.000 entrées dans 3 salles parisiennes. La discrétion assurée !
– Ayons une pensée émue pour les scores calamiteux de Magnetic cinema, La marea, La influencia et Chapitre 27, les grands oubliés de la distribution de la huitaine, qui, dans leur îlot de salle, ne pouvaient pas exister.
Sorties du 30 avril 2008
– Tout médiocre qu’il était Iron man a été un triomphe mondial. Ses 866.000 entrées France pour son lancement étaient déjà formidables, mais au final, ses 2 millions de spectateurs paraissent inestimables au vu du caractère limité de ce super hero movie.
– La rencontre entre Jean Becker et Albert Dupontel dans Deux jours à tuer a porté ses fruits : 1.080.000 spectateurs, malgré une petite première semaine à 300.000. Comme toujours Jean Becker a travaillé sur la durée !
– Pascal Bonitzer n’aura pas fait de son Grand alibi le succès escompté. Mais ses 400.000 entrées, empochées grâce à l’absence de concurrence en mai, ne sont déjà pas si mal que cela.
– Score similaire pour 15 ans et demi avec Daniel Auteuil, pourtant cette comédie adolescente était autrement plus pathétique.
– Film d’aventure raté, L’amour de l’or a été un vrai gouffre pour Warner : 50.000 picsous se sont engouffrés dans cette quête de l’ennui en 3 semaines, avant que le distributeur ne la retire de l’affiche.
– Mèche blanche était une production enfantine adorable. Elle a joué à fond la carte de la durée avec plus de 80.000 castors dans ses filets.
– Les hauts murs était un film bien sentencieux et académique. 45.000 entrées dans 87 salles, c’est un score catastrophique !
– L’Italie joyeuse à l’honneur dans le sympathique Ciao Stefano, qui, après un démarrage foireux à 24.000 beaux-parleurs, s’est maintenu pour dépasser les 80.000 italophiles.
– Des temps et des vents a à peine eu le temps de dépasser les 10.000 entrées avant de voir sa carrière prendre un sérieux coup de frein. Ce joli métrage turc méritait mieux.
– Le sordide de L’un contre l’autre s’est pris un sacré pain dans la tronche (film sur les violences conjugales oblige) : 9.000 maris battus pour sa première semaine dans 35 salles, je vous laisse imaginer la suite.
– Horreur et damnation, Joshua, l’enfant du mal, n’a même pas fait 5.000 entrées France. Une vraie malédiction !
– Passons vite sur Il va pleuvoir sur Conakry, Marié(s) ou presque et Mai 68 ! Aucun de ces films n’a vraiment existé en salle et avouez, entre nous, que vous vous en contrefichez.
Galerie Photos
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