Bouzkachi, le chant des steppes - la critique

L’argument : Ali et Oulougbey sont amoureux de la jeune Mohabat. Ne sachant lequel choisir, elle décide d’épouser le vainqueur du concours de Bouzkachi qui aura lieu à Boukhara. Les deux prétendants vont donc traverser montagnes et steppes pour s’affronter lors d’un combat équestre, plein de cris et de poussière. Tout au long du film, un poète et un peintre brodent, à leur manière, le fil conducteur de ce conte mystique des steppes de l’Asie Centrale.

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Notre avis : Diffusé sur Arte avant sa sortie en salle, ce film bénéficie d’un superbe décor naturel, l’immensité des paysages étant bien mise en valeur par de nombreux plans larges. Le documentaire présente un intérêt ethnologique indéniable, surtout lorsque la caméra capte des instants insolites comme les danses avant le bouzkachi ou les gestes d’un dresseur d’ours. Pour le reste, on regrettera le conformisme sociologiquement et cinématographiquement correct de ce conte tourné avec deux bouts de ficelle et une caméra numérique. Et l’on se met à rêver à l’œuvre bien plus stimulante qui aurait résulté du traitement d’un Jean Rouch ou d’un Raymond Depardon.