Le 17 novembre 2023
À sa sortie, ce divertissement s’est pris une gamelle. Peu de monde, des critiques négatives. Normal : le film prend les enfants pour des idiots.


- Réalisateur : Pascal Bourdiaux
- Acteurs : Mathilde Seigner, Franck Dubosc, Isabelle Candelier, Jean-François Cayrey, Charlie Langendries, Nora Hamzawi
- Genre : Film pour enfants, Nanar
- Nationalité : Français
- Distributeur : Pathé Distribution
- Date télé : 17 novembre 2023 21:00
- Chaîne : TFX
- Box-office : 483.378 entrées France
- Date de sortie : 12 avril 2017

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Résumé : La famille de Boule mène une existence aussi heureuse que paisible. Bill est parfaitement intégré dans cette petite famille, Boule travaille bien à l’école, sa maman donne des cours de piano à domicile tandis que son père est un dessinateur reconnu. Tout bascule lorsque l’éditrice de ses bandes dessinées, bourrue et acariâtre, rejette le travail du père de Boule. Elle y voit une grosse panne d’inspiration due au fait que sa famille vit dans un bonheur très négatif sur sa créativité. Le père de Boule revient à la maison avec la ferme intention de réveiller sa famille de ce bonheur en générant un grand nombre de « bêtises ». Boule et Bill mais aussi la maman vont également se mettre à faire dérailler ce « bonheur » familial jusqu’à l’explosion.
Critique : Suite indigente d’un grand succès à deux millions de spectateurs, Boule et Bill 2 fut un flop mémorable. Il faut dire que ce divertissement est aussi insupportable que la voix off récurrente de son chien principal, le fidèle cocker Bill. Qu’a-t-il à commenter ? Rien de particulier : sa bandes de potes - d’autres canidés -, l’attirance de son fidèle maître pour une petite fille de sa classe, l’arrivée d’un nouvel élève prétentieux, dont le père est policier. Et puis, il y a le manque d’inspiration du père de Boule, dessinateur de BD : partant du principe que son bonheur familial entrave son imagination, notre artiste s’efforce, par tous les moyens, d’anéantir l’harmonie de son foyer. Il s’installe d’abord dans la cabane à outils, feignant la scène des grands adieux (que des ralentis grotesques surlignent), avant d’humilier son fils à table devant son éditrice, de déchirer à pleines dents une robe, dans une imitation canine de son chien bien-aimé et d’embrasser à pleine bouche sa voisine, sous les yeux de sa femme, pour provoquer la rupture conjugale. Peine perdue : la fidèle épouse demeure niaisement attachée à son bonheur patiemment construit.
Bref, c’est du grand n’importe quoi, à peine écrit, très mal joué par Mathilde Seigner qui a remplacé Marina Foïs. De son côté, Dubosc recycle ses tics habituels, c’est-à-dire deux intonations et trois expressions du visage. Rien à sauver dans ce navet familialiste : même les enfants paraissent fades, si conformes à une certaine orthodoxie du divertissement pour petits et grands.