Qui monte, qui monte…
Le 8 octobre 2003
Scénariste fêté à Hollywood, Gary Ross semble être sur le bon chemin pour une belle carrière de réalisateur.
- Réalisateur : Gary Ross
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Scénariste fêté à Hollywood, Gary Ross semble être sur le bon chemin pour une belle carrière de réalisateur.
Les chats ne font pas des chiens. Son père, Arthur Ross, était scénariste spécialisé dans la SF (un exemple, le fameux film en 3D, Creature from the Black Lagoon de Jack Arnold, 1954) et fut inscrit, au temps du maccarthysme galopant, sur la liste noire de triste mémoire. Pour sa part, fiston Gary, né en 1956, est un démocrate convaincu : il a participé activement à la campagne présidentielle de Ted Kennedy en 1980 et a écrit de nombreux discours pour Michael Dukakis et Bill Clinton, expérience qui lui inspirera le scénario de Président d’un jour (comédie réalisée par Ivan Reitman en 1993).
Mais commençons par le commencement : étudiant en cinéma et histoire sociale, Gary Ross abandonne l’université de Pennsylvanie pour se frotter à la vraie vie. Il travaille sur un chalutier puis écrit un premier roman, en commence un second. La littérature ne nourrissant pas son homme, il se présente à un jeu télévisé, Tic Tac Dough, et rafle cinquante mille dollars. Dans la foulée de cette bonne opération, il est engagé comme scénariste à Hollywood. Après avoir collaboré à trois scripts morts-nés, c’est le jackpot avec Big (1988) qu’il écrit avec sa voisine, Anne Spielberg, la sœur de Steven Spielberg. Le film, réalisé par Penny Marshall, est nominé aux Oscars. S’ensuit une série de scénarii comme Lassie ou Beethoven qui apportent l’aisance financière à Gary Ross.
Après Président d’un jour, en pleine réussite, le scénariste fonde sa propre société de production, Larger Than Life Productions, et décide de passer derrière la caméra. Ce sera Pleasantville (1998), l’histoire de deux adolescents plongés dans leur série télé préférée dont ils viendront parasiter l’histoire. Avec ses allures d’Alice au pays des merveilles et son regard nostalgique sur les années cinquante, le film fait un joli succès. Et révèle un jeune comédien talentueux, Tobey Maguire, le futur Spider-Man, que Gary Ross réengagera quelques années plus tard pour son second long métrage, La légende de Seabiscuit, histoire vraie d’un crack mythique, aujourd’hui dans les starting-gates pour la course aux Oscars.
Filmographie :
– Pleasantville (1998)
– Seabiscuit (La légende de Seabiscuit, 2002)
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