Le 27 mars 2021
Les deux compères Romolo et Salvatore sont désormais fiancés, chacun avec la sœur de l’autre. Toujours facétieux, ils ne parviennent pas trouver d’emploi stable. Suite de Pauvres mais beaux (1956) du même Dino Risi, avec une semblable équipe de comédiens et qui s’intègre dans une trilogie qui se conclura par Pauvres millionnaires, en 1959.
- Réalisateur : Dino Risi
- Acteurs : Renato Salvatori, Lorella De Luca, Marisa Allasio, Riccardo Garrone, Nino Vingelli, Memmo Carotenuto, Maurizio Arena, Alessandra Panaro
- Genre : Comédie, Noir et blanc
- Nationalité : Italien
- Distributeur : Titanus
- Durée : 1h37min
- Date télé : 26 février 2024 22:30
- Chaîne : OCS Géants
- Reprise: 2 août 2017
- Titre original : Belle ma povere
- Date de sortie : 20 décembre 1957
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Résumé : Romolo (Maurizio Arena) et Salvatore (Renato Salvatori) sont désormais fiancés, chacun avec la sœur de l’autre. Anna-Maria (Alessandra Panaro) pour Romolo et Marisa (Lorella De Luca) pour Salvatore. Malgré cela, ils ont toujours un comportement d’adolescent et ne parviennent pas à conserver un emploi. Ils décident de s’inscrire dans une école.
Critique : Ce film est le deuxième volet de la trilogie des comédies optimistes de Dino Risi après Pauvres mais beaux ("Poveri ma belli" 1956) et avant Pauvres millionnaires ("Poveri milionari" 1959). On y retrouve la même équipe de comédiens, ou presque, et l’histoire reprend exactement là où elle s’est arrêtée au premier épisode.
Néanmoins, cet épisode est plus faible dans la mesure où, d’une part, comme toutes les suites, il ne bénéficie plus de la primeur de la découverte, et d’autre part, surtout parce qu’il donne l’impression d’être une succession de saynètes, sujettes à telle ou telle situation cocasse, mais n’ayant pas toujours de réel rapport les unes avec les autres.
Ce collage de péripéties générées par l’espieglerie des deux amis finit par faire oublier le déroulement du récit.
Tout se passerait pour le mieux pour les deux couples si ne réapparaissait pas la belle Giovanna (Marisa Allasio), flanquée d’un nouveau fiancé, cette fois un bijoutier doublé d’un noceur qui écume les soirées chics de la ville.
Comme à sa bonne habitude, Salvatore gaffe en permanence, est incapable de garder un emploi, et il est toujours prêt à suivre le premier jupon qui passe. Romolo, lui, est plus sérieux et plus macho, plus coureur, tout en étant d’une jalousie maladive.
Tout est bon pour s’amuser dans un monde où ne semble compter que la séduction. C’est léger et sympathique, mais ce deuxième volet a totalement oublié le contexte social qui participait beaucoup à l’originalité du premier.
Parfois traduit par "Beaux mais pauvres"
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