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L’histoire de Serge Gainsbourg ne peut être séparée du sexe féminin. Ses liaisons sont nombreuses, tumultueuses mais elles sont aussi musicales. Alors que la critique reste encore peu enthousiaste, il composera pour différentes chanteuses en parallèle de ses premiers albums : Isabelle Aubret, Pétula Clark, Juliette Gréco, Gloria Lasso. Son succès sera véritablement lancé par Poupée de cire, poupée de son interprétée par France Gall, et primée lors de l’Eurovision 1965. Aussi prolifique en amour qu’en composition il sera parfois le révélateur d’une carrière musicale pour celles qu’il croise. Il écrit donc pour Brigitte Bardot Mireille Darc, Catherine Deneuve, Isabelle Adjani, Vanessa Paradis sans parler de Jane Birkin : l’Egérie de Gainsbourg avec un e majuscule. Dons musicaux ne connaissant pas de limites, amours forcément conjuguées à la musique. Bambou, sa dernière femme, et Charlotte, sa fille, prêteront elles aussi leur voix, sorte de corde d’union pour Serge. (Voir aussi notre article Le beau Serge et les cigales)