Le 5 avril 2021
L’un des grands films du "deuxième âge d’or" Disney, au mitan des années 90. Aladdin est un divertissement qui n’a pas vieilli.
- Réalisateurs : Ron Clements - John Musker
- Acteurs : Richard Darbois, Magali Barney
- Genre : Animation, Romance, Comédie musicale, Comédie sentimentale, Film pour ou sur la famille
- Nationalité : Américain
- Distributeur : Gaumont Buena Vista International
- Durée : 1h30min
- Date télé : 5 avril 2021 14:00
- Chaîne : M6
- Âge : À partir de 6 ans
- Date de sortie : 10 novembre 1993
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Résumé : Comment Aladdin, grâce à la félonie du grand vizir, va se procurer la lampe magique qui héberge le fameux génie et nous entraîner dans la plus étonnante des aventures.
Critique : Deuxième jalon de la "Renaissance Disney", après le succès de La Petite Sirène, en 1989, Aladdin est un des grands films d’animation produit par les célèbres studios dans les années 90. Reprenant la trame du film de Raoul Walsh, sorti en 1924, il laisse proliférer un déluge d’images impressionnantes, qui jouent sur toute une palette de couleurs assorties au registre des scènes : ainsi, les tonalités chaudes de la Caverne s’opposent à la connotation chromatique du violet, qui définit notamment le terrible Jafar et ses velléités dissimulatrices. Ce méchant, dont l’anguleux visage réfère aux pires créatures générées par Disney - on pense particulièrement à Maléfique, dans La Belle au bois dormant -, s’avère sans aucun doute l’une des plus belles réussites du dessin animé.
N’hésitant devant aucun mélange, le long métrage d’animation est à la croisée du film d’aventures classique, de la parodie cartoon et de la romance. Le rythme de ce divertissement ne faiblit jamais, le spectateur étant happé, dès les premières minutes, par la spectaculaire séquence où, surgissant des sables désertiques, la gueule d’un immense tigre s’ouvre pour permettre l’accès au "diamant d’innocence". Si certaines figures animales incarnent de manière un peu plus convenue des adjuvants tantôt consolateurs, tantôt comiques (on songe, par exemple, au fidèle perroquet de Jafar, le bien nommé Iago, plus grotesque que shakespearien, on se réfère aussi au caressant félin Rajah, le tigre domestique), les autres personnages assurent le spectacle, qu’il s’agisse du virevoltant Aladdin, issu des quartiers populaires, mais résolument convaincu de la nécessité d’accomplir son destin, de la princesse Jasmine, figure de l’émancipation, qui veut échapper à la prison dorée où sa vie se décidera sans elle, ou qu’il s’agisse enfin du Génie, créature caoutchouteuse, dont l’humour engendre des scènes réjouissantes.
A tous égards, Aladdin constitue un divertissement idéal pour les enfants et les adultes. Les années n’ont en rien altéré son intrinsèque qualité artistique.
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