Le 10 mai 2012

- Réalisateur : Wes Anderson
- Acteurs : Frances McDormand, Edward Norton, Bill Murray, Bruce Willis, Jason Schwartzman, Tilda Swinton
- Genre : Comédie dramatique
- Date de sortie : 16 mai 2012
- Festival : Festival de Cannes 2012
Bill Murray, Bruce Willis, Edward Norton, Frances McDormand, Tilda Swinton, Jason Schwartzman...ça faisait longtemps que la moquette du Palais des Festivals n’avait pas été aussi bien traitée.
Bill Murray, Bruce Willis, Edward Norton, Frances McDormand, Tilda Swinton, Jason Schwartzman...ça faisait longtemps que la moquette du Palais des Festivals n’avait pas été aussi bien traitée.
"Le bonheur ne vient pas à ceux qui l’attendent assis" nous disait Baden-Powell en arrachant ses louveteaux à leurs tentes. On vous conseille donc de l’attendre couchés et de vous cryogéniser jusqu’au 16 mai 2012, date de lancement de la nouvelle romance scout du brillant Wes Anderson en salles comme sur la croisette.
Si Thierry Frémaux, délégué général du festival, considère Anderson comme "l’une des forces montantes du cinéma américain", le réal de Rushmore, La famille Tenenbaum, La vie aquatique ou encore Fantastic Mr Fox est depuis longtemps déjà une valeur sûre au pays de Sundance. Cet inquisiteur définitif des névroses familiales travaille l’absurdité au corps depuis près de quinze ans sans jamais faire trembler ses cadres, naturellement classieux et singuliers. Il était effectivement temps de lui offrir un peu de lumière hexagonale.
Pour Moonrise Kingdom, le dandy fanatique de la nouvelle vague s’est une nouvelle fois associé à Roman Coppola (avec qui il avait déjà travaillé pour A bord du Darjeeling Limited) afin de scénariser un conte sur l’enfance capable d’accueillir la plupart de ses mascottes (Murray, Schwartzman) comme de nouveaux venus (Willis, McDormand). Sachant que non seulement ce type dirige les acteurs comme il respire (et il respire plutôt bien) mais aussi que la plupart des ingrédients qui l’ont hissé au sommet du panier indépendant des Amériques sont repérables dans le trailer (nostalgie sixties, couleurs passées, pop vintage, humour stoïcien) on ne voit aucune raison de ne pas succomber par anticipation (parce que oui, Wes Anderson ne recycle pas, il approfondit). Et puis, après tout, il y a Edward Norton en short.