Tu aurais mieux fait de ne pas naître
Le 26 février 2008
Le réalisateur prometteur de Nos meilleures années génère la plus grande déception de l’année. Rageant.


- Réalisateur : Marco Tullio Giordana
- Acteurs : Alessio Boni, Michela Cescon, Rodolpho Corsato
- Genre : Drame
- Nationalité : Italien
- Festival : Festival de Cannes 2005, Sélection officielle Cannes 2005
– Durée : 1h58mn
– Titre original : Quando sei nato non puoi più nasconderti
Le réalisateur prometteur de Nos meilleures années génère la plus grande déception de l’année. Rageant.
L’argument : Sandro, douze ans, est le fils unique d’un riche industriel, Bruno. Sa mère travaille également dans l’entreprise familiale, elle occupe un poste administratif.
Une nuit, lors d’une croisière en Méditerranée, Sandro tombe à la mer. Bien que son entourage le croie mort, il arrive à se sauver grâce à un bateau d’immigrés clandestins qui le recueille à bord. Il y fait la connaissance de Radu, un jeune Roumain de dix-sept ans, qui s’est jeté à l’eau pour le sauver. Durant le voyage de retour vers l’Italie, Sandro va découvrir un monde différent et mesurer ses capacités à s’adapter à un nouvel univers.
Notre avis : Aveuglement sélectionné au dernier festival de Cannes, Une fois que tu es né prend la belle initiative de parler de l’enfance à hauteur d’enfant dans un contexte a fortiori original. Hélas, cette fable se noie très vite dans une pluie de bons sentiments et de rebondissements invraisemblables et va de Charybde en Scylla. Parcours initiatique convenu, personnages taillés dans le marbre manichéen, artificialité des situations, mise en scène inexistante... Même si on ne doute à aucun moment de ses bonnes intentions, Marco Tullio Giordana, auteur de Nos meilleurs années, saga passionnante qui pouvait prétendre à être le nouveau Nous nous sommes tant aimés, s’est fourvoyé dans un projet mort-né, incompréhensible de maladresse et de naïveté. Par ici la sortie.
roger w 25 décembre 2008
Une fois que tu es né...
Malgré de nombreuses maladresses citées par le critique, ce nouveau long de Giordana possède d’indéniables qualités au niveau de la mise en image et en ce qui concerne le traitement de l’immigration. Certes, l’ensemble parait parfois un peu trop idéalisé, mais il a le mérite de parler d’un sujet fort avec conviction. Un moment plaisant et instructif.