Le 23 février 2022
Un jeune homme oisif découvre le monde au décès de son grand-père avec qui il vivait depuis toujours. Comédie virevoltante sympathique, portée par un Jean-Pierre Cassel survoltée jusqu’à l’excès.
- Réalisateur : Philippe de Broca
- Acteurs : Jean-Claude Brialy, Jean-Pierre Cassel, Catherine Deneuve, Jean-Pierre Marielle, Marcel Dalio, Sandra Milo, André Luguet, Irina Demick, Adolfo Celi, Jacques Dynam, Rosy Varte, Valérie Lagrange, Jacqueline Jefford, Sacha Briquet
- Nationalité : Français, Italien
- Distributeur : Gaumont Distribution
- Durée : 1h34mn
- Date de sortie : 4 décembre 1964
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Résumé : Antoine (Jean-Pierre Cassel), vit avec son grand-père rentier (André Luguet) dans le culte de la paresse. A la mort de ce dernier, il va s’attacher à diverses personnes qu’il va étourdir de sa joie de vivre indéfectible.
Critique : Antoine Mirliflor a été élevé loin du monde par un grand-père qui ne lui a appris que l’oisiveté dans un contexte hédoniste et bucolique. Lors d’un cauchemar, il s’imagine même travailler à l’usine, c’est ainsi qu’il imagine le monde extérieur.
A la mort de son aieul, il ne pense pas une seconde travailler pour gagner sa vie, mais il lui paraît tout naturel de monter à Paris, vivre de l’air du temps, et surtout profiter en toute innocence de rencontres de hasard. C’est ainsi qu’il croisera un vendeur de rue un peu filou et sa fiancée, un fils de famille adepte de trains électriques, un bourgeois italien, père de quatre filles, la femme d’un boulanger, ou encore un industriel collectionneur de tableaux.
Dans cette quatrième collaboration qui en quelque sorte clôt un cycle, le cinéaste donne à Jean-Pierre Cassel un rôle exubérant, bondissant et pour tout dire un peu fatigant.
Servant de fil rouge, son personnage s’avère finalement assez égoïste, profiteur et parfois cruel.
Philippe de Broca en quelques films, et notamment avec L’homme de Rio immortalisé par Jean-Paul Belmondo, s’est fait le spécialiste de comédies débridées où les héros s’affranchissent des contraintes de la vie réelle, à priori morne et répétitive, pour tenter l’aventure qui se trouve toujours au coin de la rue pou rcelui qui sait la dénicher.
Et curieusement, c’est l’amour qui va ramener à une réalité à laquelle on avait cru toujours échappé.
Le long métrage, qui joue un peu trop de sa propre désinvolture, possède néanmoins beaucoup de charme, dû notamment à l’abattage de Jean-Pierre Cassel à qui le terme bondissant paraît presque réducteur, et aussi à une distribution franco-italienne de tout premier ordre.
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