Le 18 septembre 2007
Hésitant entre la veine intellectuelle de Catherine Breillat et le film de quête intérieure, l’œuvre est un peu bancale, malgré la composition de Melvil Poupaud.


- Réalisateur : Danielle Arbid
- Acteurs : Melvil Poupaud, Alexander Siddig, Darina Al Joundi
- Genre : Drame, Érotique
- Nationalité : Français
- Distributeur : MK2 Distribution
- Durée : 1h37mn
- Date de sortie : 19 septembre 2007
- Festival : Festival de Cannes 2007
Résumé : Thomas, un photographe français, parcourt le monde à la recherche d’expériences extrêmes. Fasciné par les clichés pris pendant des relations sexuelles avec des prostituées, il se liera aussi d’amitié avec Fouad Saleh, un homme étrange, qui lui sert d’interprète mais porte un secret que Thomas s’efforcera de percer.
Critique : Deuxième long métrage de Danielle Arbid, Un homme perdu offre un nouveau rôle de maturité à Melvil Poupaud qui après Le Temps qui reste nous prouve sa capacité à se mouvoir dans des univers hétéroclites. Le début du film est prometteur, qui voit le Français photographier les baisers furtifs de Fouad Saleh avec une femme voilée. Alternant les séquences de road movie et les images crues, la réalisatrice peine ensuite à installer un véritable rythme.
- Copyright MK2 Diffusion
Hésitant entre la veine intellectuelle de Catherine Breillat et le film de quête intérieure, l’œuvre est un peu bancale. Dans le même esprit, Nocturne indien d’Alain Corneau ou Blow-Up d’Antonioni étaient d’un autre niveau et l’on a du mal à saisir les motivations de la cinéaste. Une improbable histoire d’amour dans la seconde partie n’arrange pas les choses. Il faut être toutefois reconnaissant à Danielle Arbid, elle même partagée entre deux cultures, de porter un regard singulier sur l’expatriation de l’artiste.
Norman06 27 avril 2009
Un homme perdu - Danielle Arbid - critique
Une œuvre attachante dans sa première partie mais le récit s’enlise vite et les intentions de la cinéaste ne sont pas claires. Du cinéma qui se voudrait ambitieux mais ne dépasse pas le niveau formel d’un téléfilm. En dépit de Melvil Poupaud, l’attention se relâche vite.