Fuck !
Le 15 juillet 2014
Comédie relevée, Two hundred thousand dirty se veut la preuve que le cinéma de genre américain est loin d’avoir dit son dernier mot.
- Réalisateur : Timothy L. Anderson
- Acteurs : Mark Greenfield, Rocío Verdejo, Coolio, C. Clayton Blackwell, Kenneth McGregor
- Genre : Comédie
- Nationalité : Américain
- Durée : 1h29mn
- Date de sortie : 16 juillet 2014
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Comédie relevée, Two hundred thousand dirty se veut la preuve que le cinéma de genre américain est loin d’avoir dit son dernier mot.
L’argument : Des losers travaillant dans un magasin de matelas se mettent en tête l’idée de tuer quelqu’un pour de l’argent.
Notre avis : Vous n’avez jamais entendu autant de fois le mot « Fuck » depuis Casino ! Avec un ratio de 4,43 par minute sur une durée d’une heure et demie, Two hundred thousand dirty fait de la grossièreté son arme de guerre. Loin d’être racoleurs, les dialogues juteux de ce premier film de Timothy L. Anderson acquièrent pourtant tout leur sens dès la scène d’introduction. Un homme, louant ses services au plus offrant déguisé en lapin géant, découvre que sa fiancée témoigne d’une préférence toute particulière pour les relations sexuelles impliquant fessées et indiens des plaines.
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Brillamment cadré, Two hundred thousand dirty contrebalance son tout petit budget par une mise-en-scène pointue, un sens du montage certain ainsi qu’une multitude d’effets sonores terriblement efficaces. Concentré d’humour noir, le film surprend par son inventivité et son utilisation volontaire des codes du genre. A mi-chemin entre Pulp fiction et No pain, no gain, cette comédie un peu bossue doit très largement son attrait à la qualité de l’écriture.
Dans un quelconque trou perdu des Etats-Unis, dans l’un de ces nombreux endroits où ne règnent que l’ennui et la médiocrité, une petite bande de désoeuvrés se met en tête d’améliorer leur quotidien. Employés dans une boutique de matelas au bord de la faillite, ils décident de commettre un meurtre pour toucher l’argent de l’assurance vie. Plus facile à dire, qu’à faire... Comble de l’ironie : le magasin « Affordable Mattress » a réellement existé. Si les gérants de la boutique ont accepté de céder leur local à l’équipe du film le temps du tournage, l’entreprise a sombré et s’est vu contrainte de déposer le bilan.
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Two hundred thousand dirty souligne tant la débrouillardise de ses instigateurs que l’efficacité de l’humour à l’américaine. Un morceau de choix.
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