Le 13 mars 2014
- Réalisateur : Lee Unkrich
- Genre : Comédie, Animation, 3D
- Nationalité : Américain
- Durée : 1h40mn
- Date de sortie : 14 juillet 2010
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Pierre Ajack-Dugant 17 juillet 2010
Toy Story 3 - la critique
Ces ressorts qui, habituellement, nous agacent, voilà qu’ils retrouvent leurs lettres de noblesse grâce à la magie Pixar. Le scénario a beau regorger d’artifices divers, on n’en est pas moins entraîné par sa fluidité et son efficacité. Pas une minute d’ennui n’encombre ce beau film où le spectateur est en permanence tenu en haleine, balancé entre le rire et les larmes. Et même si les héros s’en tirent un peu rapidement, le métrage ne perd à aucun moment sa cohérence : Toy Story 3 ressemble à cette partie de jeu qui lui sert d’ouverture, et où les rebondissements insensés se multiplient de façon jouissive et éphémère. Aussi éphémères que les joies délicieuses de l’enfance...
Norman06 18 juillet 2010
Toy Story 3 - la critique
Une grande réussite des Studios Pixar. Là où les auteurs de Shrek 4 se contentent d’exploiter mollement une rente, ceux de Toys story réussissent à préserver l’essence d’un univers tout en dégageant une émouvante réflexion sur l’adolescence.
moviebouffe 24 juillet 2010
Toy Story 3 - la critique
C’st toujours le même bonheur avec Pixar. On ressort tout ému, avec le même plaisir que celui qu’on ressentait quand on était gamin. Ce Toy story est du bon boulot !
Jujulcactus 31 juillet 2010
Toy Story 3 - la critique
Le Pixar de l’année est arrivé, et c’est une suite qui viens quand même plus de 10 ans après le second opus ! « Toy Story » est de retour et en pleine forme ! L’effet nostalgie touchera évidemment plus les jeunes adultes que les enfants qui ont auront certainement vu les aventures de Woodie et Buzz mais sur leurs petits écrans... En tout cas pas besoin d’avoir vu les deux premiers pour savourer pleinement le dernier-né, bien que de retrouver ces jouets hauts en couleur est un vrai plaisir (Rex et ses petits bras ou Mme Patate qui a enfin un rôle digne de son talent !). Les nouveaux personnages sont merveilleusement trouvés, dans le même ton, et apporte une grande bouffée d’oxygène à la série : des hilarants Ken et Barbie aux redoutables méchants que sont Lotso un diabolique ours qui sens la fraise et le sosie de Chucky... Une nouvelle histoire, avec le temps qui passe, la fin d’une vie pour des jouets qui se pose des questions, et qui dérive en Prison Break version crèche ! Drôle, coloré, superbe par son soucis du détail et haletant (Et oui on tremble avec nos héros en plastique jusqu’au bout), la série sait se renouveller et s’offre peut-être là sa meilleure prestation ! Un grand film d’animation qui se place juste derrière les dernières productions du studio, car un peu moins efficace dans l’émotion bien que la scène finale soit très jolie. Courez-y !
roger w 6 août 2010
Toy Story 3 - la critique
Nouvelle petite pépite sortie des studios Pixar, ce Toy story 3 parvient à retrouver la magie des deux premiers en insistant encore davantage sur l’aspect nostalgique qui bouleversait dans le second volet. Tous ceux qui restent attachés à leur part d’enfance devraient donc ressortir bouleversés par cet hymne à l’innocence qui évite pourtant toute mièvrerie. Beau.
Frédéric de Vençay 10 août 2010
Toy Story 3 - la critique
Retour en force pour Woody et Buzz dans une suite formidable où l’on ressent, étonné, un certain effet "WALL.E" (un penchant pour la noirceur et la nostalgie), heureusement balayé par un grand vent de créativité, d’énergie et d’humour. En ressortant leur vieux coffre à jouets, 15 ans après le génial premier opus, les artisans de Pixar viennent pourtant de réaliser l’un de leurs films les plus adultes. Et un "blockbuster" grand public haut de gamme.
Amandine Renard 3 novembre 2019
Toy Story 3 - la critique
Ce film est admirable du point de vue technique. Mais il est aussi intéressant par son propos. Celui-ci s’adresse-t-il réellement à des enfants ? On peut en douter. En effet, on peut y voir une réflexion sur le monde actuel. Sur la famille d’Andy tout d’abord : famille constituée autour de la mère, sans qu’on voie jamais le père. S’il y a néanmoins une figure du père, c’est Woody qui l’assume. La mère n’est pas pour autant irréprochable . L’horrible histoire de l’ours rose en témoigne : sa mère l’a abandonné. En second lieu, on est obligé de noter que dans tout le film, les "jouets " sont entraînés vers une fin inéluctable, dont les tire au dernier moment l’intervention d’improbables E.T.. Malgré le volontarisme de Woody, les jouets ne peuvent rien sur leur destin. Le monde qu’ils ont connu, qu’ils symbolisent, celui de Barbie, et, en remontant chez les seniors, de John Wayne et même de Buzz Aldrin, ce monde est terminé. Perspective acceptable pour les uns, et insupportable pour les autres... Conclusion : ce film est une allégorie destinée aux adultes qui s’obstinent à rester de grands enfants. Hum.