Love me twice
Le 1er décembre 2008
Projet anniversaire pour les 20 ans du studio d’animation Productions IG, Tokyo Marble Chocolate se révèle être une belle histoire d’amour présentée dans très bel écrin.
- Réalisateur : Naoyoshi Shiotani
- Genre : Animation, Manga
- Nationalité : Japonais
- Editeur vidéo : Kazé
- Date de sortie : 3 décembre 2008
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– Durée : 2 OVA - 27mn par épisode
Projet anniversaire pour les 20 ans du studio d’animation Productions IG, Tokyo Marble Chocolate se révèle être une belle histoire d’amour présentée dans très bel écrin.
L’argument : Elle : habituée des relations sans lendemains, des histoires maladroites et des ruptures dans l’alcool. Pour ce soir de Noël, elle décide de rompre avec son nouveau copain pour éviter une nouvelle désillusion.
Lui : timide, faible et incapable de s’engager décide pour ces fêtes de fin d’année d’avouer enfin ses sentiments à sa copine. Pour accompagner sa déclaration, il lui offre un bien étrange cadeau à quatre pattes.
Entre eux : quiproquos, copine parasite, animal domestique et une sublime love story dans Tokyo.
Notre avis : A l’occasion de son vingtième anniversaire, le studio d’animation japonais Productions IG (la saga Ghost in the Shell, Jin-Roh) produit en 2007 avec la collaboration de la maison de disque BMG Japan le projet Tokyo Marble Chocolate. C’est une histoire d’amour classique, à ceci près qu’elle se déroule sur deux épisodes, l’un conté depuis le regard de la fille et l’autre depuis celui du garçon. Ces deux OVA (à traduire littéralement par animation vidéo originale) d’une trentaine de minutes chacune sont présentées comme les deux récits parallèles de la même histoire, s’inspirant de deux chansons qui leur sont propres (une du duo pop Sukimaswitch et l’autre du chanteur hip-hop Seamo, deux entités rattachées au label BMG Japan).
Tout d’abord, il ne faut pas chercher en ce diptyque une grande originalité dans la relation amoureuse qu’il créé sous nos yeux. Pour sa première réalisation, les choix de Naoyoshi Shiotani sont clairs : « Raconter une histoire fondée sur ces expériences que nous avons tous vécues au moins une fois dans notre vie ». Ici, une fille, fatiguée des amours sans lendemains, décide de prendre l’initiative de rompre avec son nouveau petit ami et un garçon, timide et maladroit, qui n’arrive pas à avouer ses sentiments, prend sur lui pour se révéler auprès de celle qu’il aime. Ces deux love stories essentiellement naïves, Tokyo Marble Chocolate parvient à les rendre attrayantes en scindant l’aventure en deux et en introduisant au milieu de ce couple naissant un « petit âne », un animal irréel et complètement loufoque, type de personnage que les habitués de la japanimation aimeront retrouver et que les profanes aimeront découvrir.
De plus, l’animation nous offre un très beau spectacle visuel, récompensé par le Grand Prix du Douzième Festival International de cinéma d’animation de Séoul en 2008. Les décors peints en pastel affichent la fragilité et l’éphémérité du monde dans lequel se déplacent les protagonistes, fragilité accentuée par le design émacié des personnages qui semblent physiquement vulnérables. Le mélange discret des techniques d’animation nous plonge rapidement dans un doux poème de formes et de couleurs octroyant à cette comédie romantique sans prétention des qualités graphiques indéniables. Edité en France chez Kaze, le DVD de Tokyo Marble Chocolate donne la possibilité au spectateur de regarder l’intrigue en un film de 47 minutes, montant alternativement les scènes des deux épisodes en une seule et même trame. Bien que les adolescents soient les plus réceptifs à ce genre de récit, la beauté des images de ce diptyque d’animation saura consoler les cœurs moins sensibles aux grandes histoires d’Amour.
Le DVD
Une édition des plus classiques avec un soupçon de bonus intéressants.
Les suppléments
Kaze transpose Tokyo Marble Chocolate en DVD avec un minimum de suppléments dignes d’intérêt. En dehors de l’auto-promotion de l’éditeur, nous avons la possibilité de visionner l’histoire en deux courts métrages distincts ou en un seul "film" (disponible uniquement en version originale sous-titrée). A côté de cela, deux clips reprennent les thèmes musicaux sur un montage d’images. De bien maigres suppléments.
Image & son
Nette et sans grain, l’image présentée est correcte. L’habituelle propreté clinique de l’animation japonaise est de mise pour ce DVD. Mais pour un produit télévisé, il est triste de noter qu’il n’y a aucun encodage en 5.1, que se soit pour la piste japonaise ou la piste française, le son stéréo restitué restant désespérément plat.
- © Kaze
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