Le 21 mai 2012
- Réalisateur : Roman Polanski
- Acteurs : Nastassja Kinski, Leigh Lawson, Peter Firth
- Genre : Drame
- Nationalité : Français
- Date de sortie : 31 octobre 1979
- Festival : Festival de Cannes 2012
L’adaptation du roman britannique de Thomas Hardy viendra raviver la flamme sur la Croisette avec la projection de la version restaurée en HD. Le film révéla l’exceptionnelle Nastassja Kinski !
L’adaptation du roman britannique de Thomas Hardy viendra raviver la flamme sur la Croisette avec la projection de la version restaurée en HD. Le film révéla l’exceptionnelle Nastassja Kinski.
L’argument : Dans l’Angleterre du 19ème
siècle, un paysan du Dorset, John Durbeyfield, découvre par hasard
qu’il est le dernier descendant d’une grande famille d’aristocrates. Motivé par le profit qu’il
pourrait tirer de cette noblesse perdue, Durbeyfield envoie sa fille aînée, Tess, se réclamer de
cette parenté chez la riche famille des d’Urberville. Le jeune Alec d’Urberville, charmé par la
beauté de sa « délicieuse cousine », accepte de l’employer et met tout en œuvre pour la séduire.
Tess finit par céder aux avances d’Alec et, enceinte, retourne chez ses parents où elle donne
naissance à un enfant qui meurt peu de temps après.
Fuyant son destin, Tess s’enfuit de son village et trouve un emploi dans une ferme où personne
ne connaît son malheur. Elle y rencontre son véritable amour : un fils de pasteur nommé Angel
Clare. Ce dernier, croyant que Tess est une jeune paysanne innocente, tombe éperdument
amoureux d’elle et, malgré l’abîme social qui les sépare, la demande en mariage. Mais lors de la
nuit de noces, Tess confie à Angel son lourd secret. Accablé, incapable de lui pardonner, Angel
quitte Tess et part pour le Brésil.
Pendant de longs mois, Tess attend désespérément le retour de son mari en travaillant dur pour
sa survie et celle de sa famille, jusqu’à ce que le destin ramène Alec d’Urberville dans sa vie.
- Photographie Bernard Prim - Collection Fondation Jérôme Seydoux-Pathé
©1979 PATHE PRODUCTION - TIMOTHY BURRILL PRODUCTIONS LIMITED
Notes : Chef d’oeuvre de la littérature britannique du XIXe siècle, Tess d’Urberville a fait l’objet cette année d’une adaptation par Michael Winterbottom dans un cadre indien atypique, avec la belle Freida Pinto dans le rôle principal. Si Winterbottom est un habitué des classiques de Thomas Hardy, pour avoir déjà porté à l’écran le romancier poète du tragique avec Jude et Rédemption (tiens, avec Nastassja Kinski), son nouveau regard personnel sur Tess est loin d’arriver à la hauteur de l’adaptation monumentale de Roman Polanski, produite par Claude Berri en 1979. Celle-ci sera d’ailleurs proposée aux festivaliers un mois avant la sortie française de Trishna prévue le 13 juin, plus de 32 ans après ses trois César (notamment Meilleur Film), ses Oscar et son Golden Globe, dans une version restaurée 4K.
Dans le cadre de Cannes Classics, cette projection permettra à Polanski de remonter les marches du palais du festival, en compagnie de la divine Nastassja Kinski, absente des écrans depuis bien trop longtemps, dont on espère toujours un revival. Pour mémoire, la star de La Lune dans le caniveau, Paris Texas (Palme d’or Cannes 1984) et Maria’s lover était dans les années 80 l’un des plus grands espoirs du 7e art, avant une retraite maternelle, puis des rôles alimentaires dans des séries B indignes de son talent. La fille de Klaus Kinski, révélée par Wim Wenders (Faux mouvement, 1975) et Alberto Latuada (La fille, 1978), allait éclater avec Tess, plus gros budget du cinéma français en son temps ; le succès du film la propulsa sur une scène internationale sans frontière chez Polanski, Beineix, Schrader, Konchalovsky, les Taviani, et Skolimowski. Impressionnant.
L’un des plus beaux moments de l’édition cannoise 2012 ?
Galerie Photos
aVoir-aLire.com, dont le contenu est produit bénévolement par une association culturelle à but non lucratif, respecte les droits d’auteur et s’est toujours engagé à être rigoureux sur ce point, dans le respect du travail des artistes que nous cherchons à valoriser. Les photos sont utilisées à des fins illustratives et non dans un but d’exploitation commerciale. Après plusieurs décennies d’existence, des dizaines de milliers d’articles, et une évolution de notre équipe de rédacteurs, mais aussi des droits sur certains clichés repris sur notre plateforme, nous comptons sur la bienveillance et vigilance de chaque lecteur - anonyme, distributeur, attaché de presse, artiste, photographe. Ayez la gentillesse de contacter Frédéric Michel, rédacteur en chef, si certaines photographies ne sont pas ou ne sont plus utilisables, si les crédits doivent être modifiés ou ajoutés. Nous nous engageons à retirer toutes photos litigieuses. Merci pour votre compréhension.