Le 7 août 2023
Un jeune homme plein d’allant, après avoir perdu son travail, décide de tenter sa chance auprès de femmes riches. Une comédie d’aventures assez moyenne qui permet à Jean-Paul Belmondo de faire un numéro qui emporte tout... jusqu’à l’épuisement !


- Réalisateur : Jean Becker
- Acteurs : Philippe Noiret, Jean-Pierre Marielle, Mylène Demongeot, Jean-Paul Belmondo, Stefania Sandrelli, Micheline Dax, Marcel Dalio, Maria Pacôme, Pierre Tornade, Robert Morley, Michèle Girardon, Geneviève Page, Ivan Desny, Paul Mercey, Nadja Tiller, Peter Carsten, Amarande, Paula Dehelly
- Genre : Comédie
- Nationalité : Français, Italien
- Distributeur : S.N. Prodis
- Durée : 1h35mn
- Date télé : 20 novembre 2024 23:43
- Chaîne : Ciné+ Classic
- Date de sortie : 21 septembre 1966

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Résumé : Antoine Maréchal (Jean-Paul Belmondo) profite de sa place de vendeur de voitures pour draguer dans Paris avec la complicité de son ami Bob (Jean-Pierre Marielle). Viré à la suite d’un accident sans gravité, il décide de tenter sa chance auprès de femmes fortunées.
Critique : Des quatre films que Jean Becker tourna dans les années 1960, celui-ci est le dernier, mais aussi le troisième interprété par Jean-Paul Belmondo. S’il est loin d’être une vraie réussite, il permet à l’acteur de devenir définitivement le Bébel qu’il ne cessera de peaufiner par la suite. Charmeur, dragueur, menteur et virevoltant jusqu’au tournis, ce dernier, malgré un bel entourage, tient le film de bout en bout pour le meilleur et pour le pire.
Chaque scène est un prétexte à une pitrerie ou un effet de manche face à des personnages qui n’ont pas beaucoup d’espace pour exister, les femmes en premier lieu, qui bien entendu ne peuvent que lui tomber dans les bras.
Pourtant, la distribution sur le papier est des plus alléchantes : Mylène Demongeot, mutine et charmante ; Jean-Pierre Marielle, spécialiste des airs ahuris ; Philippe Noiret, tout pétri de sa suffisance ; Stefania Sandrelli, fausse innocente ; ou encore Marcel Dalio, escroc qui ne dessaoule jamais.
Mais ici, c’est Belmondo qui emporte tout, dans des aventures rocambolesques farfelues sans réelle importance, avec son personnage bondissant aussi sympathique qu’épuisant !
Étonnamment, Jean Becker ne tournera plus avec Jean-Paul Belmondo et attendra 1983 pour retrouver le cinéma et le succès que l’on connaît avec L’été meurtrier.
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