Taxi 3 - la critique du film

Critique : Après Wasabi, Gérard Krawczyk est devenu un réalisateur "EuropaCorp", malgré un passif poussif dans la comédie un peu molle dans les années 80 (Je hais les acteurs, Le complexe du Kangourou). Il n’était pas, a priori fait pour le cinéma d’action. Mais voilà, avec Zeitoun, il devient un pilier de l’écurie de Besson, réalisant par la suite Fanfan la Tulipe ou Taxi 4.
Pour ce troisième épisode, les acteurs demeurent, de Nacéri, Diefenthal, Sjöberg à Cotillard, le script est prétexte à des situations téléphonées à Marseille, devenue une fois de plus haut lieu de course-poursuite à l’américaine, avec le ton franchouillard propre à la série (l’humour vaseux sur les flics insupporte).
Chauffeur de taxi et policiers contre le "gang des rollers", se livrent à une petite virée jusqu’à Tignes, ce qui ne signifie aucunement que le film flirte avec les sommets du genre, mais plutôt avec les abîmes de la comédie boursouflée de thunes, et un caméo de Stallone de surcroît, mais au demeurant assez mal fichu. On reste toutefois au-dessus du quatrième volet, dévoilé en 2007, qui était tout simplement pathétique.