Le 12 décembre 2017
- Voir le dossier : La saga "Star Wars"
De Jar Jar aux Ewoks, on évoque ici le pire, mais aussi le meilleur (les Sith) d’une saga en 3 trilogies et des poussières, oui, de vraies poussières, de celles qui irritent les yeux !
1 - Star Wars : L’Empire contre-attaque
Rare sont les deuxièmes épisodes qui surpassèrent l’original. On pense évidemment au Parrain 2, mais également à l’incroyable segment 2 de la trilogie mythique de La Guerre des Etoiles. Avec son montage osé, son pessimisme ambiant, le sequel laisse en suspens les spectateurs pendant 3 ans quant au sort de Ian Solo. Une date dans l’histoire du cinéma qui força nombre de suite à la jouer plus sombre pour satisfaire les critiques.
2 - La Guerre des Etoiles
L’icone qui offrit tout son sens à la science-fiction. Visionnaire, tout en étant fauché par moment, le film de George Lucas pose les premières pierres à l’édifice et habille à jamais une saga qui ne se démarquera jamais de ce segment, sauf par l’amélioration progressive des effets spéciaux.
3 - La revanche des Sith
La seconde trilogie était un petit désastre cosmique, sauvée in extremis par le maestro George Lucas lui-même. Sa conclusion à la saga Star Wars tient compte des enjeux humains, psychologiques de protagonistes qui, enfin, trouvent la profondeur espérée, après les pitoyables épisodes 1 et 2, dont on ne se remettra jamais. Une vraie guerre des étoiles concluait une quasi décennie de déceptions estampillée George Lucas.
4 - La Retour du Jedi
Le bestiaire de Star Wars poussé à son extrême, pour le meilleur (Jabba the Hutt) et le pire (Les Ewoks). La cible rajeunit, mais l’enthousiasme demeure. Le film regorge de moments cultes pour pour une clôture de trilogie qui sera abîmée par le spinoff des Ewoks C’est que ces peluches sont devenues avec le temps le passif lourd d’un épisode qui n’arrivera jamais à se faire pardonner leur honteuse présence.
5 - Rogue One : A stars Wars Story
Plus sombre, plus exaltante, cette aventure parallèle s’avère surtout plus réussie que l’épisode 7 qui se voulait être celui de la renaissance. De l’audace, messieurs, beaucoup d’audace ! Enfin.
6 - Les Derniers Jedi
Cette épopée épique est tellement cohérente avec la saga qu’elle illustre d’un 8e numéro, qu’elle se réapproprie les scénarios de ses prédécesseurs et évoque le calvaire de Sisyphe (la rébellion) dans son trou, inlassablement contrainte aux prises d’arme avec des ennemis unilatéralement identiques. Du pur divertissement, généreux, dans tous les cas.
7 - Le Réveil de la Force
Surmarketé, le retour de la saga après 10 ans d’endormissement est un épisode de transition destiné aux fanboys. Beaucoup de nostalgie pour introduire de nouveaux acteurs au charisme très limité.
8 - Le Menace Fantôme
Comment avoir tout faux… Le casting, Jar Jar, une réalisation plate. Le film le plus attendu de l’histoire était un flop artistique intégral.
9 - L’attaque des Clones
Romance rime avec l’intolérance du spectateur dans le rejet devant tant de mièvrerie. Lucas s’égare, malgré quelques belles scènes d’action pures brillantes.
10 - L’aventure des Ewoks
Incluant la caution de Dorothée au Top 50 (la chanson des Petits Ewoks fut un hit), cet exemple roublard de spinoff montre les limites du producteur George Lucas, avide de cash et paresseux dans ses scripts. Le téléfilm a été exploité au cinéma en Europe, mais pas aux USA, où il trouva sa place à la télé et en VHS.
11 - The Star Wars Holiday Special
Une série Z dans la saga Star Wars ? Est-ce possible ? Oui, et pas qu’un peu. Ce programme de Noël compte parmi les infamies de l’art télévisé dégénéré. Du pur Z burlesque qui nous entraîne notamment dans la famille de Chewbacca pour des scènes extrêmement compromettantes qui vouèrent George Lucas à jeter le bébé informe aux oubliettes, celles de la honte. Seulement disponible sur Youtube !
Pas vu : Les Aventures des Ewoks, la bataille pour Endor ; un énième téléfilm par « les créateurs de... » . Ce projet connut en France une exploitation en VHS exclusivement. Ce produit d’exploitation destiné aux bambins, inscrit dans la mode de l’héroic fantasy sylvestre de l’époque, est l’un des rejetons les plus méconnus de cette increvable franchise.
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