Le 13 septembre 2020
C’est un premier roman poignant sur l’amour maternel et la recherche de vérité que Caroline Dorka-Denech signe chez La Martinière. L’histoire d’un rêve brisé par l’inculpation pour meurtre de Lino. Sa mère, Rosa, se dévouera corps et âme afin de prouver son innocence.
Résumé : Dans les ruelles du Vieux-Nice, Lino et Rosa poursuivent leur rêve de devenir propriétaires d’un hôtel trois étoiles, et de mener une vie paisible. Mère et fils sont près du but lorsque Lino est arrêté pour le meurtre d’un enfant. Dès lors, Rosa lutte, envers et contre tout, pour faire libérer son fils et prouver son innocence. L’amour maternel est une force immense, qui guide aveuglément une mère au secours de son fils.
Critique : C’est un premier roman poignant que Caroline Dorka-Fenech fait paraître chez La Martinière, en cette rentrée littéraire. L’amour maternel est au cœur de ce récit et guide le personnage de Rosa dans sa lutte pour faire innocenter son fils. Lorsque Lino est arrêté à cause du meurtre atroce d’un enfant dont ils étaient proches, c’est tout son monde qui s’écroule : l’hôtel dont ils avaient tant rêvé ne semble plus être qu’un lointain souvenir. Mais elle ne doute pas une seule seconde que son fils, son petit garçon, n’est en aucun cas lié au meurtre dont il est accusé.
Rosa va lutter jusqu’au bout pour prouver l’innocence de Lino, malgré ses accès de violence, son penchant pour l’alcool, ses escapades nocturnes. C’est un amour sans faille qui lie ces deux personnages, aussi touchant que néfaste pour cette mère, prête à tout pour récupérer son fils. Au fur et à mesure, on comprend pourquoi les deux protagonistes sont si soudés : leur passé douloureux est esquissé au fil du récit, qui explique leur besoin de se protéger mutuellement. Cette relation fusionnelle justifie ce réflexe de surprotection et la raison pour laquelle, parfois, une mère peut nier la vérité. Finalement, Rosa Dolorosa s’achève sur la plus grande preuve d’amour d’une maman envers son enfant - à moins que l’on puisse considérer cette fin comme un acte de folie, guidant une femme désespérée...
Le récit se lie d’une traite, il est difficile de s’en détacher. Caroline Dorka-Fenech parvient, dès ce premier roman, à tenir le lecteur en haleine - mais sans doute est-ce dû au long labeur de dix ans dont il est le fruit ? La narration est maîtrisée, addictive, cinématographique. Ce fait divers attise la curiosité, et cet amour sans faille interroge. Malgré un style qui reste rudimentaire, c’est un texte que l’on dévore facilement et qui constitue une promesse pour la carrière de cette autrice.
18€ - 288 pages .
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