Jacky show
Le 9 octobre 2011
L’école du rock pour apprendre à devenir soi-même.
- Réalisateur : Richard Linklater
- Acteurs : Jack Black, Joan Cusack
- Genre : Comédie
- Nationalité : Américain
- Editeur vidéo : Paramount Home Entertainment
- Date de sortie : 24 mars 2004
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– Durée : 1h50mn
– Titre original : The school of rock
L’école du rock pour apprendre à devenir soi-même.
L’argument : Dewey est un loser invétéré. Il déprime depuis qu’il s’est fait expulser de son groupe et que son colocataire commence à réclamer le loyer. Pour remonter la pente, il se fait passer pour un prof et part enseigner à une classe de cinquième.
Notre avis : Un peu comme tous ceux qui vivent à fond leur passion, Dewey (Jack Black) a de sérieuses difficultés avec les règles sociales. En endossant le rôle du professeur, il se heurte aux codes stricts d’une école où la discipline est primordiale. Afin de fuir ce compromis, le protagoniste décide d’enseigner le rock. Pour cela, il doit avant tout se familiariser avec les différents tempéraments de ses élèves : petite peste, timide, rebelle ou marginal...
A priori, la rigueur imposée dans cette classe est incompatible avec l’esprit anarchiste du rock. La difficulté de Dewey va consister à parler de ce style musical à des adolescents qui n’ont jamais entendu le nom de Led Zeppelin et qui sont shootés aux singles de Christina Aiguilera et de Puff Daddy. Au contact de ce prof pas comme les autres (et qui d’ailleurs n’en est pas un), ils apprennent à porter des jugements critiques et n’hésitent à faire preuve de roublardise pour parvenir à leurs fins. Incapable d’assurer un vrai cours, Dewey se contente de ce qu’il a : les devoirs qu’il donne à ses élèves se résument à écouter des albums de Blondie.
Non, le rock n’est pas un passeport pour la glande, ni un moyen pour se faire le maximum de filles. En réalité, c’est un tremplin pour mieux se connaître et se surpasser, briser les règles et ne pas obéir aux maîtres. Alors qu’il semble mettre en place un panégyrique de l’anti-conformisme, le film ravale ses prétentions iconoclastes dans son dernier tiers très drôle qui se transforme en conclusion explosive mais téléphonée. Sautillant, grimaçant, roulant les sourcils, Jack Black en fait des tonnes. Mais son énergie, son abattage, sa folie ne desservent jamais l’ensemble. La leçon de Rock academy (titre français ridicule) est qu’il est plus important d’être soi-même que d’avoir l’air cool et branché.
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