Le film : Le génial cinéaste indépendant Richard Linklater n’aura donc pas rencontré le même succès qu’avec son magnifique Boyhood (44M$ de recettes à travers le monde pour un budget de 2,4M$). Everybody wants some !!, sa dernière livraison, teen movie eighties revigorant, aura été un flop notoire au box-office. Avec seulement 3,9M$ récoltés dans le monde, le film à petit budget (à peine 10M$) ne rembourse même pas la moitié de sa mise de départ. Il faut dire merci au public US, plus réceptif, même s’il ne parvient pas à sauver les meubles (les recettes s’élèvent là-bas à seulement à 3,4M$) car la distribution dans le reste du monde aura été un pur désastre...Défendu bec et ongles sur avoir-alire, Everybody wants some !! tentera donc de passer l’examen de rattrapage en DVD/blu-ray. Rien que pour les titres présents sur une bande originale délicieusement rétro qui nous replonge avec fureur au début des années 80 (Sugar Hill Gang, ZZ Top, Blondie, Kool & The Gang, Van Halen, Queen, Dire Straits, The Cars, j’en passe et des meilleurs !), il est permis de succomber à cette pré-rentrée légère en se posant pénard aux côtés de la joyeuse bande de jocks agités du calcif croquée par Linklater.

La critique complète : ICI

LE TEST DVD :

Les suppléments :

L’édition renferme quelques bonus relativement consistants à défaut de se montrer très originaux.
– Le style des années 80 (4min) : focus décontracté sur les costumes utilisés dans le film.
– Les talents en vidéo (5min) : permet de visionner les vidéos de base-ball envoyées par les acteurs pour prendre part au casting du film.
– Rickipedia (4min) : donne un aperçu de la science et la mémoire de Richard Linklater en ce qui concerne les eighties (expressions utilisées, check, chansons, modèle de voiture...)
– Des trucs qui ne sont pas dans le film (24min) : un suppléments qui mixe à la fois scènes coupées et bêtisier de tournage, on profite de la bonne humeur des jeunes acteurs.
– Les joueurs de base-ball savent danser (6min) : on découvre la manière dont le casting s’est préparé à danser comme dans les années 80.

L’image :

La tenue générale s’avère on ne peut plus solide avec définition limpide et colorimétrie vive. On se croirait revenu dans les années 80 grâce au travail du chef opérateur Shane F. Kelly (déjà à l’oeuvre sur Boyhood ou encore A Scanner Darkly) ici parfaitement retranscrit à l’écran via cette copie SD.

Le son :

Film à voir impérativement en VOST et rien d’autre. Les deux pistes 5.1 DTS Master audio se valent à quelques décibels près mais rien ne peut détrôner le naturel des plaisanteries balancées en anglais. La bande son décoiffe et sollicitera bien votre home cinéma. Elle fournit un vrai plaisir d’écoute nostalgique à l’auditoire.