Première photo pour La vénus à la fourrure, de Roman Polanski

Pour son retour à Cannes, le plus polonais des cinéastes français retrouve sa femme Emmanuelle Seigner.

Onze ans après avoir obtenu la palme d’or pour Le pianiste, Roman Polanski est de retour sur la croisette avec La vénus à la fourrure. Le film est une adaptation de la pièce de théâtre du même nom écrite par David Ives, qui connut un important succès à Broadway.
L’histoire est celle de Thomas, un metteur en scène à la recherche d’une comédienne pour interpréter le rôle-titre de La vénus à la fourrure, un classique de la littérature érotique qui a notamment inspiré la chanson des Velvet Underground, Venus in Furs. Alors que l’homme désespère de trouver l’actrice idéale suite à une journée de casting peu fructueuse, une certaine Vanda se présente à lui, et essaie de le convaincre. Les rôles-titres sont interprétés par Emmanuelle Seigner (femme de Polanski, qui retrouve donc son mari quatorze ans après La neuvième porte) et Mathieu Amalric, qui est venu remplacer Louis Garrel.

Roman Polanski, qui concourt avec La vénus à la fourrure pour la Pologne et non pour la France, est coutumier du festival de Cannes. Auréolé de la Palme d’or en 2002 pour Le pianiste, il avait d’abord présenté Le locataire en 1972. Il fut aussi désigné président du jury en 1991, où il récompensa Barton Fink des frères Coen, qu’il retrouve aujourd’hui en compétition.

A noter que, chose assez rare pour être soulignée, en plus de La vénus à la fourrure, un autre long métrage de Polanski sera projeté, à savoir Week end of a champion (inédit), en séance spéciale cette fois-ci.