Le 11 janvier 2015
- Acteur : Marcel Cuvelier
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Marcel Cuvelier, lauréat d’un Molière en 2000, était avant tout un grand homme de théâtre. Il a multiplié les apparitions au grand écran.
Marcel Cuvelier s’était fait connaître dans des spectacles parisiens en 1950, avant d’être l’un des piliers du Théâtre de la Huchette, où il fut l’un des metteurs en scène et acteurs de La cantatrice chauve et La leçon, les pièces cultes du dramaturge. La scène aura été sa passion, et les professionnels le récompensèrent en lui décernant il y a quatorze ans le Molière du meilleur comédien dans un second rôle pour Mon père avait raison de Sacha Guitry, que Jean-Claude Brialy avait monté au Théâtre des Bouffes-Parisiens. Mais ce sont le cinéma et la télévision qui rendront familière la silhouette de cet excentrique, qui a joué dans une vingtaine de films, où il s’effaçait derrière des stars. Son premier rôle fut celui du réceptionniste du motel dans Ascenseur pour l’échafaud (1958) de Louis Malle, avant que Henri-Georges Clouzot ne lui confie l’emploi d’un journaliste dans La vérité (1960). Mais c’est souvent en policier qu’il apparaissait à l’écran : il a tenu cette fonction dans Le doulos (1962) de Jean-Pierre Melville, auprès de Jean-Paul Belmondo et Serge Reggiani. Et Alain Resnais en fit un inspecteur à deux reprises : dans La guerre est finie (1966), et dans Stavisky, où il retrouvait Belmondo. Marcel Cuvelier a également été du générique de L’aveu (1972) de Costa-Gavras ou L’héritier (1973) de Philippe Labro (encore avec Bebel !). Sa dernière apparition au cinéma a été dans Aide-toi, le ciel t’aidera (2008) de François Dupeyron.
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