Sad York
Le 27 juin 2022
"Il adorait New York." Et on adore Manhattan. Point.
- Réalisateur : Woody Allen
- Acteurs : Diane Keaton, Meryl Streep, Woody Allen, Mariel Hemingway, Michael Murphy
- Genre : Comédie dramatique, Noir et blanc
- Nationalité : Américain
- Distributeur : Park Circus France
- Editeur vidéo : MGM/United Artists
- Durée : 1h36mn
- Date télé : 2 juillet 2022 22:10
- Chaîne : OCS Géants
- Reprise: 26 avril 2017
- Date de sortie : 5 décembre 1979
Résumé : Isaac Davis est un auteur de sketches comiques new-yorkais de quarante-deux ans que son épouse Jil vient de quitter. Celle-ci vit maintenant avec une autre femme, Connie, et écrit un livre sur son ancienne vie conjugale. Isaac, quant à lui, entretient avec une collégienne de dix-sept ans, Tracy, une liaison dont il lui rappelle le caractère éphémère. Il l’abandonne bientôt pour se mettre en ménage avec Mary Wilke, la maîtresse de Yale Pollack, son meilleur ami.
Critique : Manhattan, deux silhouettes sur un banc le long de l’East River. New York partout : 2e avenue, 89e rue, 57e, Central Park. Manhattan, d’abord cette phrase : « Il adorait New York ». Puis, plus tard : « Quelle que fût la saison, New York existait toujours et vibrait aux sons des grandes mélodies de George Gershwin. New York était sa ville et elle le resterait à jamais ». Manhattan, histoire d’une cité qui a changé. Woody Allen : « Malgré les apparences, c’est un film triste. L’histoire de quelqu’un qui voit sa ville comme elle n’existe plus depuis des années, sur une musique qui a l’âge de son rêve et dans le style de films (...) qui était populaire à l’époque ».
Du noir, du blanc, du jazz, pas pour la forme, mais dans le fond. Tout est dit. Même si le reste n’est pas qu’habillage : Isaac Davis, auteur comique pour la télé, divorcé deux fois et vivant avec Tracy, une adolescente de dix-sept ans, se fait virer de son boulot pour rester fidèle à ses principes, puis s’aventure dans le lit de l’ancienne maîtresse de son meilleur ami.
Manhattan, amour, amitié, désir, peur de vieillir, peur de mourir. Deux ans plus tôt, avec Annie Hall, Woody Allen avait prouvé que son talent ne se limitait pas au rire. En 1979, Manhattan confirmait sa place parmi les plus grands. Il reste son plus grand chef-d’œuvre. Indémodable comme son affiche. Tant pis si le banc du Queensboro Bridge n’a jamais existé.
– Le film est réédité pour la première fois en version numérique restaurée par Park Circus Films, et il sera projeté à la Filmothèque en numérique haute définition 4K (26 avril 2017).
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criss 31 août 2022
Manhattan - Woody Allen - critique
j’ai aimé e film pétillant