Love actually - la critique

Une réjouissante comédie sentimentale à la crème anglaise.

L’argument : Londres, quelques jours avant Noël. L’amour s’invite à l’improviste dans la vie de plusieurs Londoniens, tandis qu’il en délaisse d’autres. Dans la patrie des Beatles, et de All you need is love, personne n’échappe aux aléas d’un cœur qui chavire, du premier ministre au jeune orphelin. Ce qui n’est pas toujours sans complications.

Notre avis : Rien à dire, ces Anglais ont le chic pour réaliser des comédies romantiques réjouissantes. Pourtant, pas un gramme d’originalité dans cette réalisation estampillée Richard Curtis, le spécialiste du genre, scénariste de Quatre mariages et un enterrement, Coup de foudre à Notting Hill et du Journal de Bridget Jones. C’est bourré de clichés et de bons sentiments, de veufs éplorés et de gaffeurs en tout genre (dont l’incontournable Rowan Atkinson), le tout enrobé de réveillons de Noël et de fêtes de l’école. Tous les personnages sont riches et beaux, pourraient être amis avec Bridget Jones et assistent, en à peine deux heures, à au moins un mariage et un enterrement. Alors comment se fait-il que le Christmas pudding prenne toujours ? Pourquoi, malgré tout, se laisse-t-on gagner par la douce euphorie de ces histoires téléphonées ? Sans doute, parce que les acteurs se prêtent avec un plaisir et une bonne humeur communicative à cet exercice de Noël. Et qu’un grain de folie s’empare parfois tout d’un coup de ces histoires, lorsque l’Angleterre dit merde à l’Amérique pour les beaux yeux d’une femme, ou que Richard Curtis s’amuse à massacrer la chanson phare de Quatre mariages et un enterrement. Du coup, on en reprendrait presque une part.