God save the rock
Le 3 juin 2012
Une comédie rock par un spécialiste de la romance britannique. On en redemande.


- Réalisateur : Richard Curtis
- Acteurs : Philip Seymour Hoffman, Kenneth Branagh, Emma Thompson, Bill Nighy, Nick Frost, Rhys Ifans, Gemma Arterton, January Jones, Tom Sturridge, Katherine Parkinson, Stephen Moore
- Genre : Comédie, Romance, Musical
- Nationalité : Britannique
- Distributeur : StudioCanal
- Durée : 2h15mn
- Date télé : 7 mars 2024 22:50
- Chaîne : OCS Max
- Titre original : The Boat that Rocked
- Date de sortie : 6 mai 2009
Résumé : Carl vient de se faire renvoyer du lycée, et sa mère a décidé qu’il irait réfléchir à son avenir auprès de son parrain, Quentin. Il se trouve que celui-ci est le patron de Radio Rock, une radio pirate qui émet depuis un bateau en mer du Nord peuplé d’un équipage éclectique de DJ’s rock and roll. À leur tête se trouve le Comte, un Américain exubérant, véritable dieu des ondes en synergie totale avec la musique...
Critique : Le scénariste de Quatre mariages et un enterrement, Coup de foudre à Notting Hill, Le journal de Bridget Jones ou encore Love Actually (qu’il a également réalisé) nous a concocté une comédie hilarante qui tranche avec les comédies romantiques mondaines dont il est coutumier.
- © StudioCanal
Richard Curtis se penche ici sur la naissance des premières radios libres (implantées sur des bateaux pour éviter d’être repérées) qui défrayèrent la chronique britannique dans les années 1960 par leur programmation audacieuse et leur ton résolument anticonformiste. Ces iconoclastes passionnés de rock ont permis à des générations entières de découvrir des figures majeures de la scène londonienne. Le cinéaste met également en évidence l’abîme qui prédomine à la fin des années 60 de l’autre côté de la Manche entre le contexte politique et la libération musicale. Ce sont notamment les interventions du ministre Dormandy, incarné avec justesse par Kenneth Branagh, qui viennent ici nous le rappeler en filigrane. Ce décalage entre le conservatisme désuet du ministre has been et sans scrupule et les adeptes loufoques d’un rock décomplexé est ici le déclencheur de situations toutes plus cocasses les unes que les autres, provoquant souvent l’hilarité.
- © StudioCanal
Philip Seymour Hoffman, viking des platines, Bill Nighy, gourou du rock, sont, parmi d’autres au talent égal, les protagonistes d’une épatante comédie réussissant à renouer avec l’esprit de camaraderie fraternelle qui a fait en son temps le succès de Quatre mariages et un enterrement, tout en ajoutant une part de folie furieuse plus proche des réalisations d’un Robert Altman époque M*A*S*H.
Laissez-vous donc embarquer dans ce voyage de plusieurs décennies en arrière et en musique, s’il vous plait. Et pas n’importe quelle musique ! Indissociable du film auquel elle insuffle son rythme, la bande originale de Good Morning England, présente sur chaque scène, est un florilège de sons 100 % rock. Les Rolling Stones, les Supremes, David Bowie, les Who, Leonard Cohen, ... se partagent la barre du navire pendant plus de deux heures.
- © StudioCanal
Aussi déjanté que ses personnages, par ailleurs savoureux et attachants, le film fait enfin preuve d’un bel équilibre entre gags et situations cocasses. On n’a pas fini de se gondoler sur le chalutier !
roger w 11 mai 2009
Good Morning England - Richard Curtis - critique
Film qui a la pêche, "good morning England" a le mérite de nous faire découvrir l’histoire de ces radios pirates qui fleurissaient dans les années 60. Si le trait est souvent grossier et même franchement caricatural, on prend un immense plaisir à suivre les mésaventures de ces pieds nickelés rosbifs. On regrette d’autant plus un final en forme de standing ovation, bien lourd et franchement inutile au vu de la durée du film.
Frédéric Mignard 15 juin 2009
Good Morning England - Richard Curtis - critique
Un joyeux collectif de personnalités à la bonhommie et à la bonne humeur communicative. Plus pop que rock n’roll, la comédie aurait toutefois gagné être légèrement plus courte.