Avant l’âge de raison
Le 6 février 2022
C’est frais, c’est drôle, ça détend...
- Réalisateur : Sharon Maguire
- Acteurs : Renée Zellweger, Hugh Grant, Colin Firth, Jim Broadbent, Gemma Jones, Celia Imrie
- Genre : Comédie
- Nationalité : Américain, Britannique
- Distributeur : Mars Distribution, Splendor Films
- Editeur vidéo : Studiocanal
- Durée : 1h37mn
- Date télé : 1er octobre 2023 23:00
- Chaîne : W9
- Reprise: 9 février 2022
- Date de sortie : 10 octobre 2001
Résumé : À l’aube de sa trente-deuxième année, Bridget Jones, employée dans une agence publicitaire à Londres, décide de reprendre sa vie en main. Pour ce faire, elle dresse une liste de bonnes résolutions : - La première : tenir un journal intime. - La deuxième : trouver un petit ami, voire même l’homme idéal. Pourquoi ne pas s’habiller sexy pour se faire remarquer par Daniel Cleaver, son patron ? Et pas question de sortir avec l’insupportable Mark Darcy, un ami d’enfance ! Celui-ci est l’incarnation de tout ce que Bridget déteste chez un homme. En plus, il fréquente une peste mondaine répondant au doux nom de Natasha. - La troisième : perdre du poids. - Et la quatrième : arrêter de fumer.
Critique : Une fois n’est pas coutume, le long métrage est mieux que le livre éponyme. Pourquoi ? Parce que, pour son premier film, Sharon Maguire a su faire un "best of" du best-seller planétaire d’Hellen Fielding (quatre millions d’exemplaires vendus dans le monde). Le livre est construit comme un scénario : phrases courtes, style télégraphique, vocabulaire courant. Mais là où le roman est souvent redondant, le film ne saisit que l’essentiel : la vie pathétiquement drôle de Bridget qui, à trente ans et des poussières, tremble de finir seule, dévorée par son chien. Entre le comptage quotidien des calories, des verres d’alcool, des cigarettes, Bridget décide de prendre sa vie en main. Elle part à la recherche du mâle idéal sous l’œil inquiet et protecteur de sa mère en pleine crise de ménopause. Exit les longs passages limite soporifiques sur les cuites entre copines, les couples « mariés et fiers de l’être » et les soirées solitaires devant un répondeur désespérément muet.
- Copyright ALEX BAILEY & PAUL CHEDLOW
Sharon Maguire a su aussi s’entourer d’acteurs qui collent parfaitement aux rôles. Renée Zellweger est très convaincante en Bridget complexée, maladroite et touchante. Elle cloue, avec son jeu impeccable, le bec aux mauvaises langues qui ne croyaient pas à une Texane dans le rôle de la British Bridget. Notons qu’elle n’a pas hésité à prendre douze kilos pour entrer plus parfaitement dans la peau de l’héroïne. Hugh Grant aussi signe là une performance rare. Habitué aux rôles sans saveur de benêt gentillet (voir par exemple Coup de foudre à Nothing Hill), il incarne avec justesse, Daniel, le patron manipulateur, salaud qui n’a pas l’air d’y toucher. Quant à Colin Firth (Valmont dans le film de Milos Forman), son faux air de Francis Huster rend le personnage de Mark Darcy d’autant plus attachant pour les petites Françaises que nous sommes.
On rit, on se retrouve souvent dans cette grande fille gaffeuse, on est touché aussi par cette course effrénée pour trouver le bonheur, qu’on ait trente ans ou pas. Bref, on adhère complètement. Et nous sommes nombreux à adhérer : plus de 700 000 entrées en deux semaines en France.
C’est frais, c’est drôle, ça détend et on ne peut s’empêcher de penser que Le journal de Bridget Jones version cinéma est dans la même veine que Quand Harry rencontre Sally, parce qu’il nous parle de nous, de notre vie quotidienne et de nos petits soucis, tout en sachant garder une petite part de rêve. Qu’on ait ou pas lu le livre, c’est un film à aller voir après une dure journée de travail, entre copines de préférence, pour se détendre et se dire que, finalement, notre vie à nous aussi, pourrait être un film.
Galerie photos
Votre avis
Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.
aVoir-aLire.com, dont le contenu est produit bénévolement par une association culturelle à but non lucratif, respecte les droits d’auteur et s’est toujours engagé à être rigoureux sur ce point, dans le respect du travail des artistes que nous cherchons à valoriser. Les photos sont utilisées à des fins illustratives et non dans un but d’exploitation commerciale. Après plusieurs décennies d’existence, des dizaines de milliers d’articles, et une évolution de notre équipe de rédacteurs, mais aussi des droits sur certains clichés repris sur notre plateforme, nous comptons sur la bienveillance et vigilance de chaque lecteur - anonyme, distributeur, attaché de presse, artiste, photographe. Ayez la gentillesse de contacter Frédéric Michel, rédacteur en chef, si certaines photographies ne sont pas ou ne sont plus utilisables, si les crédits doivent être modifiés ou ajoutés. Nous nous engageons à retirer toutes photos litigieuses. Merci pour votre compréhension.
raf 24 novembre 2005
Le journal de Bridget Jones - la critique
Hilarant, un film vraiment drôle, qui traite sur la crise de la trentaine d’une femme qui a peur de finir vieille fille et qui décide de se prendre en main. Tout y passe, les amours, le poids, la cigarette ... tous ses petits problèmes y passent.
Pas mal de femmes peuvent se reconnaître dans ce personnage.
géraldine 25 novembre 2005
Le journal de Bridget Jones - la critique
Un film super super rigolo, où l’on se reconnaît toutes un peu en elle.
A voir absolument par toutes les célibataires désespérées.
La suite et disponible : Bridget Jones : "l’âge de raison"
naval 29 novembre 2005
Le journal de Bridget Jones - la critique
Je me suis parfaitement reconnue dans ce film, on pourrait croire que c’est mon histoire.
Je pense donc que beaucoup de femmes peuvent se reconnaîtrent dans le personnage de Bridget Jones.
Cette célibataire d’une trentaine d’années qui décide de prendre sa vie en main est drôle, rafraîchissante et bien sympathique.
Un conseil, les filles à voir et à revoir, c’est hilarant.