Le 8 mai 2021
A Londres, un architecte français éconduit décide de regagner la France pour vivre de l’air du temps. Du sur mesure pour Maurice Chevalier, le populaire chanteur et acteur.


- Réalisateur : Kurt (Curtis) Bernhardt
- Acteurs : Fernand Ledoux, Maurice Chevalier, Madeleine Guitty, Betty Stockfeld, Margaret Lockwood, Hélène Robert, Serge Grave , Austin Trevor , Amy Veness
- Genre : Comédie dramatique, Romance, Musical, Noir et blanc
- Nationalité : Britannique, Français
- Distributeur : Columbia Pictures, Ealing Studios
- Editeur vidéo : Lobster
- Durée : 1h 15
- Date télé : 1er mai 2021 23:55
- Chaîne : France 5
- Titre original : The Beloved Vagabond
- Date de sortie : 25 août 1936

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Résumé : A Londres, l’architecte Gaston de Neyrac (Maurice Chevalier) est amoureux de Joanna, une riche héritière (Betty Stockfield). Un rival va l’éconduire en le menaçant de révéler les malversations du père de Joanna. Dépité, il va emmener sur les routes de France le jeune fils de sa logeuse (Serge Grave). Vivant de l’air du temps, ils vont rencontrer Blanquette (Hélène Robert), une jeune accordéoniste qui a perdu son partenaire.
Critique : L’histoire n’est pas très importante, elle en vaut d’autres, mais elle est surtout l’occasion d’offrir un rôle en or à Maurice Chevalier. Beau gosse charmeur, poussant facilement la chansonnette, il va utiliser une gentillesse chevillée au corps, dans ce périple d’opérette.
Le film a été tourné simultanément en anglais et en français. Seuls dans les rôles principaux, Maurice Chevalier, Betty Stockfield et Serge Grave jouent les deux versions.
Le récit, bien gentil, place l’artiste gaulois dans diverses situations, qui vont lui permettre de montrer toute la bienveillance de son personnage, droit, honnête, le cœur sur la main et très doué pour faire reprendre les refrains à l’unisson.
On imagine mal aujourd’hui la popularité qui fut celle de Maurice Chevalier (1888 - 1972), star de la chanson depuis le début du siècle et célèbre des deux côtés de l’Atlantique, y compris dans le cinéma (il était le personnage central de plusieurs films d’Ernst Lubitsch). A cette époque, on bâtissait une production sur son nom, en utilisant presque toujours le même profil de gentil Français chantant.
Le vagabond bien-aimé est un sympathique long métrage sans prétention, mais tout de même un peu volatil.
– Sortie britannique : 25 août 1936
– Sortie française : 1937