Le seigneur des anneaux : de précieux effets spéciaux !

Le premier défi des responsables des effets spéciaux fut de respecter les proportions entre les différents personnages et de faire rentrer l’athlétique John Rhys-Davies dans les habits du nain Gimli. Pour créer l’illusion, les équipes ont joué sur les différences d’échelles et les angles de caméras. Mais elles ont également dû agrandir et diminuer les différents éléments des décors en fonction des personnages y évoluant. Voire parfois dupliquer le décor, comme ce fut le cas pour la demeure de Bilbon le hobbit. Sans oublier le recours, pour certains plans, à des acteurs de petite taille.

Le film Les deux tours a également mis les méninges des responsables d’effets spéciaux à rude épreuve. Moment fort de ce deuxième volet, la bataille du Gouffre de Helm fut une véritable prouesse technique. Tournée uniquement de nuit, quatre mois durant, la séquence a nécessité le recours à des centaines de figurants sans oublier les nombreux rajouts numériques pour permettre d’avoir à l’image l’armée des dix mille uruk-hai. Numérique qui participe aussi à la recréation du décor de cette bataille.

Enfin, impossible de parler d’effets spéciaux sans évoquer ce que Peter Jackson définit comme "le deuxième plus grand défi du deuxième film" : le personnage de Gollum. C’est le britannique Andy Serkis qui a prêté sa voix et son corps à l’un des personnages phares de l’œuvre de Tolkien. Après avoir joué avec les autres acteurs, habillé d’une seyante tunique blanche, l’Anglais devait retourner en studio et rejouer ses scènes sur fond bleu où l’ensemble de ses mouvements était capté par Weta Digital pour recréer numériquement le précieux Sméagol.

Mais restons en là pour ne pas rompre la magie du Seigneur des anneaux, dont le troisième volet offre encore des effets à faire pâlir George Lucas...