Le passé : Asghar Farhadi en compétition officielle à Cannes

Le réalisateur du millionnaire Une séparation débarque pour la première fois sur la Croisette, avec un film français au casting de vedettes bien de chez nous...

L’argument : Après quatre années de séparation, Ahmad arrive à Paris depuis Téhéran, à la demande de Marie, son épouse française, pour procéder aux formalités de leur divorce. Lors de son bref séjour, Ahmad découvre la relation conflictuelle que Marie entretient avec sa fille, Lucie. Les efforts d’Ahmad pour tenter d’améliorer cette relation lèveront le voile sur un secret du passé.

Notes : Avec un succès croissant dans nos salles, Asghar Farhadi ne doit plus être considéré comme un réalisateur de plus dans le paysage du cinéma iranien, comme à l’époque du prometteur La fête du feu qui était passé quelque peu inaperçu dans nos salles. Avec le succès retentissant d’A propos d’Elly et surtout d’Une séparation, devenu le plus gros succès de l’histoire du cinéma iranien avec près d’un million d’entrées en France et un Oscar du meilleur film étranger, le cinéaste a pris son éveil, devenant tout simplement un incontournable de la scène du cinéma mondial.

Le Passé est son premier français, tourné sur notre territoire, avec des vedettes locales qui ont connu les ferveurs de Cannes : Bérénice Béjo (The Artist) et Tahar Rahim (Un prophète), Béjo remplaçant au pied levé Marion Cotillard qui a dû annuler sa participation au projet en raison d’un planning trop conséquent.
Sa sélection cannoise en compétition officielle était tenue comme acquise, avant même la révélation de la sélection, le 18 avril dernier, et c’est sans surprise que l’on retrouvera cet événement de la production art et essai prestigieuse dans les salles le 17 mai, c’est-à-dire en plein festival.
Le cinéaste y abordera ses thèmes de prédilection : divorce, relations hommes femmes, loin des tensions iraniennes. Pour une première fois sur la Croisette, Asghar Farhadi fait déjà figure de favori...