Le 6 mai 2017
Une édition très complète pour ce beau documentaire autour d’un célèbre tableau.
- Réalisateur : José Luis Lopez-Linares
- Genre : Documentaire
- Nationalité : Espagnol, Français
- Editeur vidéo : Épicentre Films Éditions
- Durée : 1h30mn
- Box-office : 73 436 entrées France
- Titre original : El Bosco, El Jardín De Los Sueños
- Date de sortie : 26 octobre 2016
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– Sortie DVD : le 2 mai 2017
Résumé : 500 ans après sa disparition, Jérôme Bosch, l’un des plus grands peintres flamands, continue à intriguer avec une œuvre aussi fascinante qu’énigmatique, aux interprétations multiples. À travers « Le Jardin des Délices », historiens de l’art, philosophes, psychanalystes en cherchent le sens et rendent un hommage vibrant à un artiste qui défie le temps.
Le film : S’ouvrant sur une citation de Tarkovski, le film tente d’approcher non pas le mystère du peintre, mais celui d’un tableau. La bonne nouvelle, c’est que si on en sait plus à la fin qu’au début, le mystère reste intact, malgré les lectures multiples, inégales mais passionnantes. La tentative d’épuisement du sens échoue, mais de belle manière.
- Copyright Epicentre Films
Les suppléments :
Les bonus sont nombreux et variés, signe d’un soin particulier qui ne peut qu’enchanter. On passera sur la courte bio-filmographie (6 lignes) ou les différentes bandes-annonces. Les clips sont déjà plus agréables et prolongent le plaisir. On peut de même se perdre dans le « tableau interactif », qui permet de scruter des détails à son rythme. Les entretiens, assez brefs, vont à l’essentiel : le réalisateur revient sur la genèse et le sens de son œuvre (7mn30), Reindert L. Falkenburg, l’historien de l’art à l’origine du projet, insiste sur la réception du tableau à son époque et en particulier sur la « double conversation » (6mn30) ; plus personnel mais aussi moins passionnant, le producteur français relève l’actualité du Jardin des délices. Enfin, une émission de France-Culture, La dispute organise une table ronde critique, intéressante si l’on supporte le « ton France-Culture » et si l’on ne s’égare pas en regardant les détails du tableau qui défilent.
- Copyright Epicentre Films
L’image :
Le DVD est à son maximum, et le moindre détail sera limpide, ce qui, on s’en doute, est capital pour un film pareil.
Le son :
Les interventions sont d’une belle clarté, mais c’est surtout avec la musique que la bande-son 5.1 ou 2.0 donne toute son ampleur. Pas de vf, mais différents sous-titres.
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