Les aventuriers de la maudite croisade
Le 3 décembre 2003
L’intégrale des aventures de l’archéologue. Un coffret qui comblera les dvdphiles de tous âges.
- Réalisateur : Steven Spielberg
- Acteurs : Harrison Ford, Karen Allen, Sean Connery, Kate Capshaw
- Genre : Aventures, Action
- Nationalité : Américain
- Editeur vidéo : Paramount Home Entertainment
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– Les DVD :
Enfin ! Les aventures d’Indiana Jones sont enfin réunies dans un même coffret (très laid au demeurant). De quoi combler les dvdphiles de tous âges qui attendaient depuis pas mal de temps la parution de cette édition. Outre les films restaurés, remastérisés et remixés, ce coffret renferme une quatrième galette réservée uniquement aux suppléments (trois heures de bonus). Bref de quoi patienter en attendant la mise en chantier d’une nouvelle aventure de l’archéologue sacrément burné.
L’arche perdue. Le premier volet reste pour bon nombre des spectateurs comme le meilleur spectacle mis en scène par Steven Spielberg. Ce dernier raconte dans un documentaire qu’il a toujours voulu faire un James Bond. Il n’en faut pas plus à Lucas pour lui proposer l’histoire d’un archéologue casse-cou en hommage aux serials de leur enfance. Au fil du processus d’écriture, Indiana Smith devient Indiana Jones et Harrison Ford remplace Tom Selleck. Le scénario s’articule autour de l’Arche d’Alliance, qui renfermerait les tables de dix commandements. Indy veut la retrouver, tout comme les nazis... Rendez-vous donc au Népal, dans le Puit des Ames avec les serpents, sous un camion, dans un sous-marin et enfin en présence de l’Arche d’Alliance.
Plus de vingt ans après sa sortie au cinéma, Les aventuriers de l’arche perdue a toujours conservé son rythme frénétique. On reste même épaté par la délicate harmonie qui perdure entre l’humour, la violence et le sens épique de cette histoire rocambolesque. Car si Spielberg
aime à dire qu’il est encore un grand enfant, Les aventuriers... est de loin le film le plus violent de la trilogie, et en ce sens le plus adulte (rappelez-vous le final qui frise le gore). En somme, un premier volet qui sent bon le pop-corn movie intelligent, fabriqué à la bonne vieille école du cinéma artisanal. Pour le coup, sa place est vraiment au musée.
Le temple maudit. L’histoire la plus foireuse des aventures d’Indiana Jones. Celui-ci se retrouve par le plus grand des hasards au cœur d’un trafic d’enfant, de magie noire et de cœur extrait du thorax. D’après le duo Spielberg-Lucas, toujours aux commandes, Le temple maudit devait se démarquer de son prédécesseur ; faire un film plus noir et plus débridé. Une orientation qui ne réussit pas du tout à Indiana Jones. Le ton est sensiblement différent, plus tourné vers le comic book où l’horreur côtoie sans complexe l’humour potache. Rétrospectivement, Spielberg avouera ne pas aimer cet épisode, sa seule satisfaction étant d’avoir rencontré sur le tournage Kate Capshaw, son épouse aujourd’hui.
La dernière croisade. Ce (ultime ?) volet marque un retour aux sources pour ses créateurs. Les nazis sont de nouveau présents, l’aspect mystique également avec le Graal, et Indiana Jones traverse tous les continents. Ajout précieux dans cette aventure, les relations entre notre héros et son père, interprété par Sean Connery ("seul le vrai James Bond pouvait engendrer Indiana Jones"). Tout ce petit monde part à la recherche du fameux Graal qui confère la vie éternelle à celui-ci qui boit dedans. Il y avait les serpents dans le premier, les insectes dans le deuxième, et maintenant les rats pour cette Dernière croisade. Les références sont jouissives et la connivence entre les Jones père et fils évidente. La mauvaise surprise vient des effets visuels qui curieusement sont moins bien réussis que dans L’arche perdue, film pourtant antérieur d’une dizaine d’années. Les plus férus se passeront de ce genre de détails et se régaleront du fameux sens épique retrouvé.
En guise de suppléments, un documentaire de deux heures sur toute la genèse de la saga. Rangées en chapitre en fonction des trois films, tous les protagonistes reviennent sur la fabrication de la trilogie : les anecdotes pullulent avec beaucoup de sincérité et de drôlerie. Un cadeau idéal pour les fêtes de fin de d’année.
Le DVD
– Edition 4 DVD
– Format cinémascope 2.35 16/9 anamorphique compatible 4/3
– Chapitré
– Couleur
– Audio anglais DD 5.1 - français Dolby Surround
– Sous-titres anglais - français
– Tous publics
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