L’aventurier du Texas - Budd Boetticher - critique

Critique : Voulant défendre face à la plupart des habitants un Mexicain venant de tuer, en légitime défense, un homme qui l’attaquait, il se retrouve avec lui en prison. Hélas pour eux, la victime est un Agry.

Le duo Budd Boetticher/Randolph Scott a tourné sept westerns entre 1956 et 1960.
Le personnage de Randolph Scott ne présente que peu de variantes d’un opus à l’autre : un cavalier solitaire, peu loquace et flegmatique. Mais chaque film plutôt court et rondement mené possède une identité propre. Ici, le cow-boy, après avoir durement gagné sa vie comme mercenaire, rentre au Texas pour y couler des jours heureux en achetant un petit ranch.
Le héros va être pris, bien malgré lui dans une vengeance orchestrée par une famille qui dirige à peu près tout dans la petite communauté. Tous les membres de la famille Agry, notables corrompus, ont tout intérêt à se débarrasser du Mexicain et de l’aventurier par la même occasion. L’un d’eux, directeur de l’hôtel (Peter Whitney), va apporter l’élément comique en passant son temps à courir de l’un à l’autre pour soutirer ou donner une information, mais étant toujours au bord de l’apoplexie.

Un western sans prétention, mais vif et agréable, extrêmement bien réalisé, sans aucun temps mort. Un plaisir pour les amateurs du genre.