Le 14 novembre 2014
Saw + Cube + La maison de l’horreur, un mélange des genres intéressant, jusqu’à un certain point…
- Réalisateur : Greg A. Sager
- Acteurs : Ry Barrett, Camille Hollett-French, William Foley
- Genre : Inédit (salle, vidéo)
- Editeur vidéo : M6 Vidéo
- Durée : 1h37mn
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Sortie DVD & Blu-ray : le 1er octobre 2014
Saw + Cube + La maison de l’horreur, un mélange des genres intéressant, jusqu’à un certain point…
L’argument : Des personnes se réveillent au sein d’un vieil hôpital psychiatrique ne sachant pas comment elles sont arrivées là. Alors qu’elles décident de chercher un moyen de s’enfuir, elles vont vitre découvrir que dans ces lieux froids et sinistres, elles ne sont pas seules. Des forces surnaturelles rôdent et tentent de les empêcher de partir. Tandis que Sam et Jessica veillent sur la très jeune Celia, des tensions naissent dans le groupe. En se posant des questions les uns sur les autres, ils vont s’apercevoir que leurs passés sont liés et certains ne sont pas ce qu’ils prétendent être. Avec les forces du mal autour d’eux et des disparitions étranges, ils comprennent que dans ces lieux, rien ne paraît être ce qu’il est...
Notre avis : Déjà monteur, producteur, scénariste et réalisateur de Devil seed en 2012, Greg A. Sager remet ça deux ans plus tard avec une nouvelle histoire surnaturelle : Kingdom come.
De nationalité canadienne, le film marche sur les traces de son aîné Cube en immergeant le spectateur dans une situation particulière : de simples personnes (à priori) se réveillent dans un hôpital désaffecté sans se rappeler comment elles sont arrivées là. Le réalisateur ne perd donc pas son temps en bavardages inutiles et fait le choix de l’immersion instantanée. Ainsi le film commence de manière brutale dans des décors sinistres et nous rappelle également la saga Saw.
La simplicité de l’histoire oblige son conteur à tenter de prendre des risques pour surprendre. Il dévoile par exemple le passé de certains personnages à travers des Flash-backs, ce qui aurait pu être intéressant si le procédé ne cassait pas le suspens si vite. En effet après vingt petites minutes, on comprend déjà pourquoi chacun se trouve ici, dans ces décors rappelant ceux de La maison de l’horreur (lieu clos, peu de luminosité). Si certains personnages semblent surexploités, d’autres sont largement mis à l’écart par un réalisateur qui comprend (visiblement bien trop tard) que le nombre de personnages proposé est trop élevé et que des coupes s’imposent tant leurs présences nuit à la fluidité du film. Le nombre de personnages pose un autre problème : leur point commun, qui n’est dévoilé qu’à la fin, n’est fait que de ficelles grossières qui empêchent le spectateur de s’appliquer à chercher une explication. Les incohérences multiples ne facilitent pas non plus la tâche ; on se surprend plusieurs fois à s’interroger sur la stupidité des dialogues, et sur la cohésion des scènes.
Pour construire ce genre de film, il faut s’appuyer sur des éléments qui rendent les images crédibles. On peut suggérer, ou tout montrer ; Greg A. Sager a choisi la seconde option en proposant des maquillages et des effets spéciaux assez moyens dont les carences sont corrigées par des décors réussis et un fond sonore discret mais efficace.
Kingdom come développe donc des idées intéressantes qui s’enlisent rapidement dans un scénario mal maitrisé.
Les suppléments :
Pour un DTV, les bonus proposés sont plutôt intéressants malgré l’absence de sous-titre ; on y trouve notamment un making of de 10 minutes, un bêtisier et des scènes coupées. On aurait aimé trouver un commentaire du réalisateur, histoire d’approfondir sa vision des choses.
L’image :
Les images sont plutôt nettes par rapport au contexte du film (lieux clos et sombres). Rien de transcendant toutefois, dans les limites d’un support dont on a désormais vite fait le tour ?
Le son :
Le DVD propose trois versions : deux en Anglais (5.1 Dolby Digital et 5.1 DTS) et une en Français (5.1 Dolby Digital). Le doublage français est assez médiocre, tout comme les sous-titres dans lesquels il manque régulièrement des mots. Donc on se tournera naturellement vers la VO en 5.1DTS, plus naturelle, mais qui manque de force malgré l’estampille DTS, la faute à une captation sonore assez indigente initialement.
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