Ilo Ilo - le test DVD

Récompensé par la Caméra d’or au dernier Festival de Cannes, Ilo Ilo est enfin sorti en DVD. Une édition riche en bonus, à la hauteur des qualités de cette oeuvre magnifique.

L’argument : A Singapour, Jiale, jeune garçon turbulent vit avec ses parents. Les rapports familiaux sont tendus et la mère, dépassée par son fils, décide d’embaucher Teresa, une jeune Philippine. Teresa est vite confrontée à l’indomptable Jiale, et la crise financière asiatique de 1997 commence à sévir dans toute la région…

Le film : Pour son premier long-métrage, Anthony Chen a décidé de mettre en images un récit très personnel, s’inspirant de fragments de ses propres souvenirs d’enfance et aborde des thèmes forts, comme l’immigration à Singapour, le rapport des classes, le désordre économique...
Grâce à une mise en scène simple et pourtant efficace, qui sait mettre en valeur avec discrétion une large gamme d’émotions, le jeune cinéaste parvient à toucher durablement le spectateur.
Présenté au Festival de Cannes, ce bijou qui a fédéré près de 90.000 entrées en France, mérite bien les éloges dont on l’a orné. La Caméra d’Or de 2013 marque le début d’une carrière prometteuse pour Anthony Chen.
La critique complète ici.

Les suppléments :

Point fort de cette édition DVD, les suppléments donnent dans la quantité ! On y retrouve, de façon assez classique, la bande-annonce, une galerie photos, et la bio-filmographie du réalisateur, Anthony Chen, mais également un de ses courts-métrages, Ah Ma, d’une durée approximative de 15 minutes. Egalement disponible : un entretien avec le réalisateur et le directeur de la photographie, accompagné des images de l’avant-première. Et enfin, un making-of. Bref, des suppléments à foison.

L’image :

Du côté de l’image, la copie est largement satisfaisante. Que demander de plus qu’un beau rendu des couleurs et une image sans grain et nette ? Le contrat est respecté.

Le son :

Malgré l’aspect intimiste de cette oeuvre, on soulignera la présence d’une piste audio en Dolby Digital 5.1. qui spatialise un minimum la bande-son, offrant au spectateur des dialogues clairs, et un confort d’écoute réel.