Dirty pretty things

L’argument : Stephen Frears met en scène dans son dernier long métrage le Londres des milieux immigrés. Un clandestin nigérien dénommé Okwe, médecin de formation, travaille à Londres, comme chauffeur de taxi le jour et comme réceptionniste dans un hôtel misérable la nuit. Il en vient à partager son appartement avec une jeune femme turque, Senay, demandeuse d’asile et femme de chambre au même hôtel. C’est alors qu’Okwe découvre une étrange réalité parallèle qui commence à le mettre en danger personnellement, ainsi que tout ce qui l’entoure.

Coup d’œil : Présenté en 2002 à la Mostra de Venise, Dirty Pretty Things y a été récompensé par le Prix Sergio Trasatti. Le film a également obtenu deux nominations aux Bafta Awards 2003, dans les catégories meilleur film britannique et meilleur scénario. Le film repose sur un casting des plus éclectiques. Tournant le dos aux vedettes hollywoodiennes, Stephen Frears a engagé l’acteur britannique d’origine nigériane Chiwetel Ejiofor. Les trois autres rôles principaux ont également été confiés à des acteurs étrangers : la Française Audrey Tautou, l’Espagnol Sergi Lopez et le Croate Zlatko Buric. Selon son réalisateur, le film devait montrer "l’envers du décor londonien, du côté sordide de la vie où des êtres commettent l’impensable pour tout simplement survivre". Pour le producteur Paul Smith, le film se concentre sur "la face cachée de Londres que nous préférons ignorer même si nous en apprécions les avantages".