Notre avis : Dès la première page, l’auteure prévient son lecteur que l’amour sera au centre de l’intrigue. Mais attention, pas n’importe lequel. Au revoir, niaiseries et autres histoires de princes charmants. Comme le dit l’héroïne elle même, « quelle daube » !.
Si cette entrée en matière représente à elle seule le texte par son franc-parler, elle attise aussi la curiosité du lecteur, amusé par le ton désinvolte de l’héroïne-romancière. Car oui, ce récit, c’est l’histoire de Valeria, une jeune auteure qui écrit son deuxième roman et qui, comme bon nombre de ses confrères, est victime du syndrome de la page blanche.
Pour la soutenir dans cette épreuve, elle peut compter sur sa bande de copines fidèles, Lola, Carmen et Nerea, avec qui elle sort, fait du shopping, boit, fait la fête et surtout parle des hommes qu’elles croisent, draguent, aiment puis délaissent. Le récit vogue d’histoires d’un soir aux couples qui battent de l’aile, à l’image de celui de Valeria et Adrian.
C’est une bande de filles banale, mais unique, qui permettra d’ailleurs à la protagoniste de retrouver l’inspiration, dans l’intention de renouer avec le succès.
Si à la lecture du roman, on ne peut pas s’empêcher de penser au groupe d’amies de la série Sex and the City, Elisabet Benavent parvient à insuffler son propre ton. En effet, les quatre femmes sont décomplexées, parlent de sexe sans tabous, souvent avec beaucoup d’humour et de dérision. Il s’agit d’une saga dans laquelle chaque lectrice peut se retrouver parmi l’une des héroïnes, et mieux encore, se retrouver en chacune des héroïnes. En effet, tous les thèmes qu’elles abordent sont universels, que ce soit l’amour, les hommes, mais aussi des soucis plus pragmatiques comme le manque d’argent, les problèmes au travail etc... Bref, ce roman aborde toutes les préoccupations qui sont celles des jeunes femmes actives.
Avec ce premier opus, l’auteure ravira un public féminin, qui aura plaisir à se plonger dans la vie de Valeria et rira des excentricités de Lola. Ce texte se lit avec autant de plaisir qu’une soirée entre amies. Une fois qu’il est terminé, le lecteur n’a qu’une envie : prolonger le moment en compagnie de cette communauté joyeuse. Pourtant, si l’ouvrage s’adresse de prime abord aux femmes, les hommes pourront eux aussi trouver leur compte et satisfaire leur curiosité. En effet, messieurs, lequel d’entre vous n’a jamais eu envie d’être une petite souris et d’écouter les conversations secrètes de ses copines ?